Interventions sur "internationale"

21 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

La constance de notre politique étrangère a su rassembler les Français. Cette permanence a permis à la France d’être écoutée sur la scène internationale, d’avoir une voix qui porte et d’être aux yeux du monde un pays respecté. Jacques Chirac, en 2003, au moment où les États-Unis et le Royaume-Uni poussaient à la guerre en Irak, avait résumé en une phrase la doctrine française : « S’affranchir de la légitimité des Nations unies, privilégier la force sur le droit, ce serait prendre une lourde responsabilité ». J’ai la tristesse de vous dire que le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Tout en Syrie, comme en Irak il y a dix ans, converge pour que la France fasse entendre la voix de la légitimité internationale. Rien ne justifie un changement de pied aussi radical de notre diplomatie politique et militaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Dès la publication de ce rapport, la France devra, sans tarder, prendre des initiatives diplomatiques fortes, déposer un projet de résolution devant le Conseil de sécurité et le défendre pour entraîner l’adhésion de la communauté internationale. C’est donc le coeur lourd, au regard d’une cause qui pourrait justifier une riposte, que nous exprimons trois refus : refus d’une action strictement militaire sans but réel de guerre au-delà d’un coup de semonce ou d’une punition (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP) ; refus d’une intervention isolée sans légitimité internationale (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI)...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...s la banlieue de Damas est d’une gravité inouïe. À voir ces images de corps sans vie – hommes, femmes et enfants –, à entendre les récits des terribles souffrances endurées par les victimes de l’attaque, une question sans réponse ne cesse de nous tarauder : comment est-il possible de commettre de pareilles atrocités ? Une chose est sûre : les commanditaires devront répondre devant la Cour pénale internationale de cet acte ignoble qui constitue un crime de guerre et un crime contre l’humanité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

…démontrant que l’attaque du 21 août est l’oeuvre de l’État syrien. Ces preuves ont été exposées en détail aux présidents des groupes parlementaires le 2 septembre lors d’une réunion à Matignon. Je comprends que la communauté internationale attende les conclusions de l’enquête de l’ONU. Cette enquête, sollicitée depuis mars dernier, a été freinée, dans les conditions que l’on connaît sur le terrain. Nous devons y être attentifs, mais nos propres services nous renseignent sans doute possible sur le recours aux armes chimiques et sur les responsabilités. Ce sont ces mêmes services qui avaient donné au Président Chirac les éléments ju...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Monsieur le Premier ministre, la communauté internationale doit maintenant prendre ses responsabilités. L’emploi d’armes chimiques est une brèche majeure dans notre système de sécurité collective. Il est prohibé depuis près d’un siècle par le droit international. En violant cette interdiction, le régime syrien brise un tabou et crée un dangereux précédent. Cette abomination est inacceptable. La « responsabilité de protéger » les populations du génocide,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

…la France n’est à la remorque de personne. Ni arrogante ni isolée, elle joue son rôle sur la scène internationale, ce que continuera d’ailleurs de faire le Président de la République demain, à Saint-Pétersbourg, au G 20. Oui, mes chers collègues, intervenir comporte des risques. Le régime syrien se fait menaçant, il menace de propager une guerre régionale. Il menace de s’attaquer à la France. En procédant ainsi, il ne fait que confirmer qu’il ne connaît aucune limite dans sa tentative de préserver son pouvo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Que signifierait l’abandon, l’inaction, la résignation ? Ils seraient un échec terrible pour notre génération et porteraient en germe de nouvelles menaces pour la sécurité collective du monde. Ils marqueraient durablement la scène internationale et créeraient un précédent sur lequel pourraient s’appuyer tous les tyrans avides de disposer de leur peuple comme bon leur semble, y compris dans cet acharnement effroyable et sanguinaire qui n’en finit pas de mouvoir Bachar al-Assad et les siens. Abandonner, ce serait recréer le climat d’impunité et de violence qui s’est emparé du monde lorsque la communauté des nations, rassemblée dans la SDN...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

...entence d’Edmund Burke doit faire réfléchir tous ceux qui, bien légitimement, s’interrogent face au dilemme syrien. Soutenir la volonté d’engagement français, c’est selon nous oeuvrer en faveur du droit international, de la sécurité collective, du progrès et de la protection des peuples. Nous ne pouvons pas nous permettre de voir de telles promesses englouties par les hésitations de la communauté internationale. C’est pourquoi nous souhaitons que, dans un contexte qui dépasse de loin ce que nous constatons depuis deux ans en Syrie et qui intéresse la sécurité du monde et par là même la sécurité de tous les Français, vous puissiez, monsieur le Premier ministre, prendre les initiatives bannissant à jamais tout recours à l’arme chimique dans notre monde, améliorant notre sécurité et rassemblant la communau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Borloo :

Les criminels qui se sont livrés à de tels actes doivent être poursuivis de manière implacable, en particulier devant la Cour pénale internationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Borloo :

Le bilan, chers collègues, est effroyable. Mais la question n’est pas seulement le bilan du jour, c’est l’engrenage fatal qui est enclenché, tant les belligérants sont déterminés à aller jusqu’au bout de l’horreur faute d’une pression forte et implacable d’une communauté internationale largement rassemblée. La Syrie est en effet une mosaïque d’identités, de minorités et de confessions : chiites alaouites, chrétiens, Kurdes, Syriens d’origine turque, Grecs, sunnites évidemment. Il s’agit en outre d’une guerre civile aux confins de la Turquie, de l’Arabie Saoudite, du Qatar, de l’Irak, de l’Iran et d’Israël, dans laquelle sont engagées des forces laïques mais aussi des forces int...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Borloo :

La France a toujours choisi la légalité internationale, les accords bilatéraux et l’action collective. Peut-elle aujourd’hui s’en exonérer, sans mandat du Conseil de sécurité de l’ONU, sans aucun autre pays européen et sans l’engagement de la Ligue Arabe

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Borloo :

...ues en Syrie ». Elle est donc prête à agir de manière décisive. M. Poutine a ajouté qu’il suspendait, dans cette hypothèse, la livraison des missiles sol-air S-300 à la Syrie. Les Iraniens eux-mêmes, comme vous le savez, mesdames et messieurs, sont terriblement meurtris par l’usage des armes chimiques. Ils en sont les premières victimes de notre temps. Munie de preuves irréfutables, la communauté internationale sera peut-être au rendez-vous et rien ne vous permet d’affirmer aujourd’hui, monsieur le Premier ministre, avant la publication du rapport de l’ONU, qu’un veto sera utilisé au Conseil de sécurité. Et quand bien même, mesdames et messieurs ! La France a signé la Charte de l’ONU. Elle prévoit le transfert du maintien de la paix à l’ONU et, en cas de blocage d’un membre permanent du Conseil de sécu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Borloo :

La crise fait bouger les lignes internationales. Vous-même, monsieur le Premier ministre, ainsi que le Président de la République, y êtes pour quelque chose. Un nouveau rapport de forces s’est installé. Le risque de frappe contribue probablement à la solution donnant vraiment une chance à la paix. Mais sans une coalition très large, sans la protection totale de nos compatriotes et de nos intérêts, sans un soutien des Européens, sans l’accord ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

...rd’hui, tous les éléments transmis par les services de renseignements français, recoupés par des organisations non gouvernementales présentes sur place, ne laissent pas de place au doute : la technologie employée, qu’il s’agisse des agents toxiques ou des vecteurs, ne peut être que le fait de l’armée du régime de Bachar al-Assad. La responsabilité nous incombe désormais de formaliser une réponse internationale à ces attaques innommables. Si un large consensus se dégage autour de l’idée que l’issue de ce conflit ne peut être que politique, les points de vue divergent sur les moyens de la construire. Les groupes parlementaires et chacune et chacun d’entre nous, députés de la République française, peuvent avoir un avis et il peut même exister plusieurs points de vue au sein de chaque groupe. Mais personne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Giacobbi :

...posants. La convention qui prohibe les gaz de combat a été signée par 160 pays. A moins de renoncer à tout État de droit international en matière de crimes de guerre au nom de je ne sais quel cynisme – que j’ai entendu tout à l’heure – ou d’un faux principe de réalité qui nous condamnerait à la pire des réalités, nous ne pouvons rester sans agir dans un pays où les atermoiements de la communauté internationale ont déjà donné le temps au fondamentalisme religieux de placer l’opposition laïque sous sa tutelle. Dans De la guerre, Clausewitz distinguait trois facteurs : la pulsion violente, la chance et la politique. Le recours à la force que notre exécutif a décidé n’est pas une réaction violente ou agressive : c’est l’application d’une sanction indispensable au respect du droit dans le domaine de la gue...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Giacobbi :

...uelque temps sur cette intervention, nous serons retournés à la situation antérieure. Il nous restera à penser, avec nos alliés occidentaux, avec nos partenaires du monde arabe, avec les membres incontournables du Conseil de sécurité des Nations unies que sont les Russes et les Chinois, aux voies et moyens d’une solution politique. Il faudra peut-être, aussi, prendre l’initiative d’une conférence internationale. Il reviendrait à la France de le faire. Il nous faudra aussi, avec les mêmes partenaires et alliés, revenir sur une question plus grave et plus fondamentale encore que celle de la tragédie syrienne et qui lui est indissociablement liée : celle de la marche inexorable de l’Iran vers l’acquisition de l’arme nucléaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Les leçons du passé n’ont pas été tirées. Cette posture isole notre pays et son président. Elle n’est partagée ni par la grande majorité de la communauté internationale, ni par la communauté nationale. Ce double isolement devrait inciter le Président de la République et son gouvernement à plus de considération pour les arguments développés contre une intervention militaire en Syrie et pour sortir le peuple syrien de la tragédie dont il est victime.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...ie par une simple résolution du Conseil de sécurité se heurte, de facto, au veto inévitable de la Russie et de la Chine Dans ces conditions, comment imaginer que la France serait prête à lancer une attaque militaire illégale et violer ainsi ses propres engagements et ses valeurs ? Je le dis avec gravité : la France est-elle prête à violer la Charte des Nations unies, qui nous lie à la communauté internationale ? Au-delà du caractère illégal d’une telle intervention, c’est sa justification et sa légitimité mêmes qui sont en cause. L’option militaire n’offre nulle solution de règlement du conflit, nulle perspective de paix pour le peuple syrien. Le chef de l’État s’entête dans une logique militaire, ignorant la situation d’urgence humanitaire et écartant les options alternatives. Il veut engager notre p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

... l’indépendance nationale, un feu vert du Congrès américain ou de la Maison Blanche ne saurait remplacer un mandat international, ni commander notre propre conduite, notre propre politique étrangère. Monsieur le Premier ministre, alors que les chancelleries occidentales ont, les unes après les autres, abandonné l’option militaire, l’entêtement du Gouvernement à s’isoler sur la scène européenne et internationale et à s’isoler de son peuple est troublant.