Interventions sur "GIEE"

122 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Roig :

... circuits courts qui inciteront peut-être la grande distribution à d’autres pratiques commerciales, sans compter que ce système permet de sauvegarder nos savoir-faire et nos emplois, tout en rassurant les consommateurs. Ce projet de loi encourage les pratiques responsables et apporte de premières réponses aux agriculteurs. Il crée notamment le groupement d’intérêt économique et environnemental – GIEE. Un collectif d’agriculteurs désirant s’engager dans l’agro-écologie bénéficiera ainsi d’un accompagnement dans la transition vers des systèmes de production beaucoup plus innovants et compétitifs. Le texte prévoit aussi un suivi environnemental des produits phytosanitaires. Des polémiques se sont fait jour à ce sujet mais sur nos territoires, vous l’avez rappelé en commission, monsieur le minis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

...es experts car, rappelons-le, des gens remarquablement intelligents et brillant, extrêmement formés, décident pour l’ensemble des peuples. Une fois encore, votre projet de loi compliquera, comme l’ensemble des textes de ce gouvernement, la vie des exploitants agricoles malgré les bonnes intentions que l’on peut entendre ici ou là. Nous allons ainsi passer sans doute encore du temps à discuter du GIEE dont on ne sait pas exactement ce qu’il définit. Il serait plus simple de revenir à la raison et que le Gouvernement laisse les exploitants de ce pays créer des richesses, supprime l’inflation normative et leur rende la confiance. Ce sont eux qui connaissent leur travail, ce sont eux qui travaillent la terre, ce sont eux qui ont accompli d’infinis progrès pour limiter la quantité d’intrants dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Clément :

..., qui affirme le principe selon lequel la préservation et la gestion durable des zones humides sont d’intérêt général. Dans cet esprit, on comprendrait mal pourquoi la politique en faveur de l’agriculture et de l’alimentation ne tiendrait pas compte des spécificités de ces zones alors qu’elle entend tenir compte de celles des zones de montagne. Dans la dernière livraison du document relatif aux GIEE qui fait suite à l’appel à projets CASDAR 2013, plusieurs projets liés aux zones humides ont été retenus. J’en prendrai un au hasard : la valorisation de l’élevage dans le marais de Brouage en Charente-Maritime. « La préservation des zones humides passe par le maintien de l’élevage mais les contraintes qui pèsent sur ces milieux rendent cette activité de moins en moins attractive pour les agricul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Dumas :

Cet article définit les groupements d’intérêt économique et environnemental. Nos collègues sénateurs ont enrichi cette définition en revêtant ces groupements d’une dimension sociale. Il détermine les conditions de reconnaissance des projets pluriannuels constitués d’actions ayant un double objectif de performance économique et environnementale par des groupements qui seront reconnus comme GIEE. Il vise ainsi à faciliter les actions en commun. En effet, dans notre pays, il y a des micro-régions et des agricultures de types divers. Les GIEE permettront d’initier une forme d’organisation de l’agriculture traditionnelle, inciteront au regroupement et à l’accompagnement des agriculteurs dans le cadre d’une organisation doublée d’une animation. Cela leur permettra de concilier leurs connais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Les agriculteurs ont exprimé un argument auquel j’ai été sensible et, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, je voudrais vous en faire part. Ils ont vu dans le GIEE quelque chose qui va à l’encontre de ce qui fait l’esprit même des agriculteurs, qui consiste à embarquer tout le monde dans le même mouvement. Les avancées dans le domaine de l’agriculture ont toujours procédé par mouvements massifs. Il fallait emmener tout le monde vers des actions collectives, vers des objectifs partagés. Or le GIEE introduit une distinction entre ceux qui s’associeront à cet...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Le Ray :

La question des GIEE est effectivement le coeur de cette loi. Dans un premier temps, on peut facilement se laisser séduire par les GIEE, pour de nombreuses raisons dont nous avons déjà débattu en commission et en séance publique. Vous souhaitez maintenir cette forme de groupement, mais d’autres formes sociétaires existent en agriculture, qui permettent de tout faire. Je ne comprends toujours pas pourquoi vous voulez ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Monsieur Le Ray, nous avons déjà évoqué ce sujet à plusieurs reprises. Vous dites qu’il y a des formes sociétaires qui permettent de faire la même chose qu’un GIEE. Je vous l’accorde, mais ce sont des formes sociétaires. Nous allons permettre à des agriculteurs qui ne sont pas dans la même société de se regrouper. Si vous voyez l’intérêt du GIEE pour les formes sociétaires, vous devez comprendre son intérêt pour des gens qui ne sont pas associés. Ensuite, pourquoi limiter le GIEE à quatre exploitants agricoles ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Pourquoi serait-ce mieux que deux, plus une collectivité ? Vous savez le faible nombre d’agriculteurs qu’il y a aujourd’hui en France. Dans mon canton, il y a une commune sans agriculteur du tout. On verra dans notre pays des communes où il restera deux ou trois agriculteurs, parfois un seul. Pourquoi deux agriculteurs et une collectivité ne suffiraient-ils pas à faire un GIEE ? Nous aurions tort, me semble-t-il, de nous enfermer dans la loi. Vous vous plaignez sans arrêt qu’il existe trop de normes et que tout est trop cadré, monsieur Le Ray, et vous en rajoutez ! Je suis sûr que cela va à l’encontre de ce que vous pensez au fond de vous-même. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Le Ray :

Merci, monsieur le rapporteur, de me mettre en garde contre ce que je pense au fond de moi-même. À propos des GIEE, il n’a absolument pas été question de leur statut, de leur responsabilité fiscale et sociale, de leur cadrage financier et de leur prise de risque financière. Ce sont tout de même des sujets importants qui sont beaucoup plus délimités dans le cas des CUMA. Si je propose un minimum de quatre agriculteurs, on aura bien compris que c’est surtout pour défendre ce dont nous allons parler tout de suit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Le Ray :

Dans le même esprit, cet amendement propose de limiter la participation des collectivités à une seule par GIEE.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Le Ray :

Certes, mais visiblement vous souhaitez le faire. Il serait donc judicieux, afin d’assurer la cohérence du cadre des GIEE qui comporteront manifestement moins de quatre agriculteurs, de limiter la présence des collectivités à une seule.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Le Ray :

Toujours dans le même esprit de cohérence, je propose la limite de deux associations à caractère environnemental et reconnues d’utilité publique. J’ai ajouté ce dernier élément à la suite des remarques de la commission et pour éviter la présence dans les GIEE d’associations opportunistes ou d’associations de Noël qui se déclareraient juste avant leur création.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro, rapporteur de la commission des affaires économiques :

J’ai moi-même présenté un amendement précisant que les exploitants agricoles doivent être majoritaires dans les GIEE. Vous vous en souvenez, monsieur Le Ray, mais j’ai l’impression que vous vous faites le champion des normes. C’est absolument incroyable ! Vous tenez à tout cadrer !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Le Ray :

J’insiste sur la notion de cadrage et propose de « limiter les frais de gestion du groupement d’intérêt économique et environnemental à 10 % maximum des aides directes redistribuées aux agriculteurs qui en sont membres ». On a bien compris ce qui est en train de se passer, tant et si bien qu’on ne sait pas exactement ce qui va découler de la loi. Les GIEE risquent d’être des fourre-tout comportant un certain nombre d’administratifs qui y prendront tranquillement place. Pour ma part, je tiens absolument à ce que les aides publiques demeurent attribuées aux agriculteurs, surtout lorsqu’il s’agit de compenser la baisse des prix ou de faire la promotion de produits dans les territoires. Il est donc sage de proposer une limite maximale de 10 % des aide...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Je ne répéterai pas ce que j’ai dit à M. Le Ray sur sa volonté d’encadrement, qui devient obsessionnelle. Je lui rappelle simplement que les agriculteurs sont majoritaires dans les GIEE. En ce qui me concerne, je fais confiance aux agriculteurs et à leur bon sens. À eux de savoir quel pourcentage de frais de gestion ils consacreront à leur fonctionnement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Il s’agit de préciser que c’est bien la mission de capitalisation et de diffusion des résultats des GIEE qui est coordonnée par les chambres d’agriculture et non celle d’animation. Il s’agit d’un amendement de précision rédactionnelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Allain :

Les GIEE présentent l’intérêt de développer l’agroécologie, mais leur impact sera d’autant plus efficace qu’ils fédéreront des projets systémiques locaux. Le Sénat a restreint la pratique de l’échange des semences entre agriculteurs aux seuls GIEE. Cette disposition risque de les détourner de leurs finalités et de détourner les subventions aux GIEE de leur objectif initial. L’amendement propose donc de re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Je souhaite apporter une précision à Mme Allain. Les échanges de semences sont toujours possibles dans le respect de la réglementation sanitaire. Si nous les avons introduits dans les GIEE, c’est au nom de l’entraide qui n’incluait pas auparavant les échanges de matériau. Nous en avons donc élargi la signification en y incluant les échanges de semences. Très sincèrement, comme je l’ai dit lors de la première lecture, cela ne me gêne pas, à titre personnel, que des agriculteurs s’échangent des semences. Ils peuvent d’ailleurs le faire à condition de respecter le règlement sanitaire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...ironnemental, deux points sont apparus. Ce que vous venez d’ajouter, monsieur le ministre, est le fruit des travaux de la commission sur la notion de production agricole. En outre, l’alinéa 24 selon lequel « les critères déterminant la majoration des aides publiques privilégient les exploitants agricoles » est un élément déterminant. Ces deux éléments confortent le groupe UDI dans l’idée que les GIEE sont acceptables par le monde agricole.