Interventions sur "juin"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

...émorerons le soixante-dixième anniversaire du débarquement des alliés en Normandie. Une opération militaire spectaculaire, audacieuse, la plus importante jamais organisée : « La bataille suprême d’une croisade pour la démocratie », a dit Eisenhower. Cette bataille a changé le cours de la seconde guerre mondiale. Elle a permis d’amorcer la libération de l’Europe du joug de l’Allemagne nazie. Le 6 juin 1944 est une date profondément gravée dans l’histoire de l’humanité et du monde libre. C’est un devoir pour nous, Français, et tout particulièrement pour la représentation nationale, d’honorer, par cette résolution, les pays alliés qui se sont engagés lors du 6 juin 1944 et de la bataille de Normandie. C’est notre devoir de rappeler le sacrifice des milliers de soldats, morts souvent très jeunes,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

qui, après sa rencontre avec des sénateurs américains, a oeuvré avec moi pour que ce texte soit adopté des deux côtés de l’Atlantique avant le soixante-dixième anniversaire du débarquement. En effet, le rappel de ce qu’a été le 6 juin 1944, de l’engagement des 155 000 hommes du corps expéditionnaire est un devoir pour nous, un devoir de mémoire et une impérieuse nécessité. Préparée par les alliés depuis 1942, c’est une incroyable armada navale et aéroportée, qui s’était mise en mouvement depuis les côtes anglaises dans la nuit du 5 au 6 juin pour aborder les côtes normandes le jour J, le D-Day. Plus de 10 000 avions, 4 000 bâ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

À travers lui, à travers le symbole qu’il représente, j’exprime la reconnaissance et la gratitude du peuple français envers les pays alliés, leurs soldats et leurs vétérans pour le chemin de liberté qu’ils ont tracé ce 6 juin 1944 à partir de la Normandie. Mes chers collègues, depuis soixante-dix ans, nous commémorons et rendons hommage aux pays alliés, qui ont rassemblé leurs forces pour mettre un terme à la barbarie nazie. Depuis soixante-dix ans, nous commémorons et rendons hommage aux soldats qui, par milliers, ont donné leur vie pour que nous vivions libres. Depuis soixante-dix ans, nous commémorons et rendons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Ameline :

Monsieur le président, mes chers collègues, avec la libération des peuples européens, le 6 juin 1944 n’a pas seulement marqué l’honneur retrouvé des nations asservies par le régime nazi, au premier rang desquelles figure la France ; il a fait naître un processus de réconciliation et de paix unique au monde, celui qui fonde l’Europe moderne. Ce que nous devons à nos alliés, au-delà de notre liberté – individuelle et collective –, de notre propre vie et de la renaissance de la France, c’est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Hillmeyer :

...ous ne nous en sommes aperçus qu’après. Nous, ce sont les commandos français du capitaine Kieffer, lui-même intégré à la brigade de Lord Lovat. » Ces mots sont ceux de Maurice Chauvet, l’un des 177 Français faisant partie du premier bataillon de fusiliers marins commandos. Sous le commandement du capitaine de corvette Philippe Kieffer, ces hommes ont débarqué sur les plages normandes un certain 6 juin 1944 à sept heures trente. Majoritairement bretons et normands, les hommes du commando Kieffer se sont engagés auprès du général de Gaulle car ils voulaient voir la France libérée de l’occupation ennemie. Ils se sont battus avec courage et passion pour libérer un pays faible et opprimé, un pays dominé par une idéologie aussi terrible que dévastatrice. Ils ont voulu sauver la France du joug nazi....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

Six heures trente, le 6 juin 1944, les premières troupes alliées débarquent à Utah, à Omaha, puis sur Gold, Juno et Sword. La bataille de Normandie n’a pas commencé exactement à six heures trente ; elle avait déjà commencé dans la nuit, lorsque des troupes aéroportées furent larguées sur le Cotentin, dans les marais, où la plupart périront, ou l’estuaire de l’Orne. Et déjà de lourdes pertes pour ce qui deviendra la plus gran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Moignard :

Monsieur le président, chers collègues, au début du mois de juin 1944 résonnent sur les ondes de la BBC les trois premiers vers du poème Chanson d’automne de Paul Verlaine, « Les sanglots longs Des violons De l’automne ». À l’adresse de la France libre, la signification de ce message codé est la suivante : le débarquement des forces alliées sur les plages normandes aura lieu au cours de la semaine. Et quand les trois vers suivants sont en boucle déclamés – « B...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...ation en camps de concentration, de travail et d’extermination de populations entières – Juifs et Tziganes. Des catégories de la population, comme les homosexuels, les Slaves, les communistes ou les handicapés, ont été massacrés. Il fallait une action décisive pour arrêter la barbarie nazie et la folie des pays de l’Axe. Il fallait une action décisive pour arrêter l’occupation de la France. Le 6 juin 1944, les Alliés réussissent le plus grand débarquement de l’histoire sur les plages de Normandie, connu sous le nom d’opération Overlord. Le débarquement du jour J a réuni environ 155 000 membres des forces expéditionnaires alliées, dont 31 000 Américains, 5 000 navires et plus de 11 000 sorties des avions alliés. Les Alliés prennent les Allemands par surprise et ouvrent enfin le second front, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Monsieur le président, madame la vice-présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, je me réjouis de nous retrouver unis autour de cette proposition de résolution qui exprime la gratitude et la reconnaissance de l’Assemblée nationale pour ces actes d’héroïsme, ces actions militaires des forces alliées le 6 juin 1944, le fameux D Day, jour du débarquement tant attendu. Je m’en réjouis d’autant plus que j’en assume une part de la paternité. L’idée a en effet germé en janvier dernier, lors d’un déplacement à Washington avec le conseil régional de Basse-Normandie – dont je salue le président présent dans les tribunes –, un déplacement qui réunissait des élus de toutes sensibilités et surtout un groupe de je...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...d’exprimer sa gratitude et sa reconnaissance car la guerre n’est jamais désincarnée, elle est faite avec la chair des hommes et des femmes, des militaires mais par conséquent aussi, hélas, des civils ; elle n’est pas seulement stratégie de précision militaire, stratégie élaborée par les États-majors et validée par le pouvoir politique : elle est également l’incarnation d’hommes et de femmes. Ce 6 juin, ils venaient comme vous, monsieur Gautier, d’Europe, je pense à la Pologne, au Royaume-Uni et à d’autres États encore, de territoires que l’on appelait toujours ceux des empires coloniaux, et ils venaient aussi des États-Unis, du Canada, avaient vingt ans, parfois moins ; avec eux, avec vous, a soufflé le vent de la liberté. Je ne peux m’empêcher d’y penser souvent, avec un sentiment si particul...