Interventions sur "enfant"

25 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarole Delga, rapporteure :

...onsieur le ministre de l'éducation nationale, madame la ministre déléguée à la réussite éducative, mes chers collègues, Victor Hugo affirmait que « la liberté commence où l'ignorance finit ». L'école est l'acteur central de cette lutte contre l'ignorance et, pourrait-on ajouter, contre l'inégalité sociale. Alain Savary rappelait en 1983 que « l'école a pour charge d'égaliser les chances de chaque enfant devant la vie ». Le pacte républicain ne peut donc exister que s'il permet à chaque enfant de s'instruire et de dépasser sa condition sociale. Or, les résultats de ces dernières années ne sont pas à la hauteur de ces enjeux. En 2012, seuls 77 % des élèves en classe de troisième maîtrisent les compétences de base en français, et 88 % en mathématiques. Nous sommes donc loin des objectifs fixés par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarole Delga, rapporteure :

Or la scolarisation des enfants de moins de trois ans, particulièrement dans les zones en proie à des difficultés sociales, a été érigée comme priorité par le Président de la République. Pour aider les familles modestes, la République doit en effet commencer par s'occuper très tôt de leurs enfants. Par ailleurs, le but du Gouvernement dans le primaire est d'appliquer le principe « plus de maîtres que de classes », afin de dév...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Ménard, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...rgence mises en place à la rentrée 2012, en particulier la création de 1 500 emplois d'AVS-i, les auxiliaires de vie scolaire individuels des élèves handicapés. Au total, grâce au collectif budgétaire et au budget proposé pour 2013, le nombre de ces AVS-i augmentera de 20 % entre juin 2012 et septembre 2013. J'aborde ainsi le thème spécifique de mon avis budgétaire, à savoir la scolarisation des enfants handicapés dans le primaire. J'ai en effet souhaité examiner les conditions de mise en oeuvre de la loi du 11 février 2005 sur le handicap dans le premier degré, car c'est à ce niveau que l'intégration de ces enfants est devenue une réalité. Je ne ferai pas un bilan quantitatif de cette avancée, mon rapport y consacrant de nombreux développements, j'évoquerai plutôt les scories qui affectent la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

Madame la présidente, madame et messieurs les ministres, chers collègues, l'Éducation nationale a beaucoup souffert lors du précédent quinquennat. Les coupes budgétaires systématiques ont eu des conséquences graves sur les personnels mais aussi c'est l'essentiel sur nos enfants et nos jeunes. Pour toute personne consciente de l'enjeu que représente une scolarisation réussie pour l'avenir des jeunes générations, il était urgent d'agir. Je commence donc par vous remercier, madame et messieurs les ministres, car les orientations que vous présentez témoignent de votre sincère volonté de changement, que nous soutenons. Au nom des députés écologistes, je salue votre détermi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

De même, il est nécessaire de former les futurs enseignants à l'accueil des personnes porteuses de handicap. Dans son rapport, Michel Ménard souligne les progrès incontestables qui ont été réalisés depuis 2005 dans la scolarisation des porteurs de handicap, mais il convient d'aller plus loin. Les bâtiments ne sont pas encore accessibles partout et de nombreux enfants demeurent de facto en situation de déscolarisation, car avec une heure de cours par jour, on ne peut décemment pas parler de réelle scolarisation. Je pense en particulier aux enfants autistes. Nous souhaitons que le principe de l'accueil des handicapés dans les écoles les plus proches de leurs domiciles devienne réalité. Enfin, permettez-moi d'évoquer la nécessité de renforcer encore les EVS e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

...e l'orientation. J'ai cependant quelques remarques à formuler. La scolarisation en maternelle à partir de deux ans a baissé de 22 % en dix ans. Il est important de revaloriser l'école maternelle, surtout après les propos polémiques tenus en 2008 par l'ancien ministre, monsieur Darcos, qui avaient alors engendré un fort malaise dans la profession. Cette scolarisation contribue au succès futur des enfants. Elle est l'un des socles de notre République. Les recommandations du rapport de l'inspection générale publié en mai 2012 évoquent la nécessité d'une formation professionnelle adaptée. M. Ménard a fait du handicap une priorité de son rapport pour avis. Je la partage. Ainsi, 1 500 AVS ont été recrutés à la rentrée 2012, conformément à l'ambition du projet de refondation de l'école. Malgré ces me...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

...aux d'enseignants spécialisés et de psychologues scolaires capables de prévenir et d'identifier les difficultés et d'y remédier. Cet encadrement va, cette année, faire défaut à plusieurs centaines de milliers d'élèves. Je souhaite également, à la suite de l'un de nos collègues, appeler votre attention sur les CLIS qui rencontrent des difficultés faute, par exemple, de places en IMP pour certains enfants. Même si nous considérons que ce budget n'est que le début de la prise en compte des moyens et de l'ambition pour l'école, nous considérons qu'il marque un tournant et constitue une amorce de relance. Cette relance doit s'inscrire dans la durée. Notre vote en faveur de cette mission est donc autant un soutien à la dynamique engagée qu'un encouragement à persévérer. (Applaudissements sur quelque...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Bruneau :

... à oublier, ces dernières années, qu'être enseignant s'apprend, qu'il s'agit d'un métier et d'une véritable spécialisation, qu'un enseignant doit se perfectionner. Malgré les diplômes, seule la mise en situation permet de connaître un groupe, de le gérer et d'innover sur le plan pédagogique. L'école maternelle n'est pas oubliée, et notamment en zone d'éducation prioritaire : la scolarisation des enfants de moins de trois ans est valorisée, parce que plus l'intégration est précoce, mieux elle prépare l'avenir. Vous procédez aussi à une hausse des crédits de l'action « Besoins éducatifs particuliers », comme l'a très bien signalé Michel Ménard dans son rapport : il s'agira en particulier de favoriser l'intégration des enfants malades, en rupture forcée de scolarité, et des enfants handicapés. P...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...ute revoir les regroupements scolaires, ainsi que le statut des directeurs. L'égalité devant le savoir passe d'abord par le respect des maîtres et par la sécurité dans les établissements scolaires. C'est en associant les familles qu'on réussira à développer un climat de confiance, et par là, de bonnes conditions d'enseignement ; le cas échéant, des aides personnalisées devront être proposées aux enfants, dès l'apparition des premières difficultés. Une des clés du succès réside dans la formation des maîtres et, là encore, nous partageons votre objectif de « mieux former et évaluer les enseignants ». En créant, en 2011, une mission d'information sur la formation initiale et le recrutement des enseignants, l'ancienne majorité a montré qu'elle avait bien conscience du problème. Disposer d'enseigna...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Faure :

redonne confiance dans l'école et dans l'avenir de nos enfants. C'est pourquoi nous le voterons avec enthousiasme. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Dumas :

...e, messieurs les ministres, après cinq années de réductions budgétaires, nous avons aujourd'hui la possibilité de redonner un nouveau souffle à l'Éducation nationale, grâce à ce budget. Nous savons tous que l'école en souffrance conduit à l'échec éducatif. Il y avait donc urgence à redonner de la confiance à l'école de la République, à envoyer des signes forts aux enseignants, aux étudiants, aux enfants et à leurs parents. Nouvelle élue, je suis très honorée, monsieur le ministre, d'avoir été rapporteure pour avis dans cet hémicycle, de l'article 2 de la loi portant création des emplois d'avenir professeur, texte emblématique de ce début de législature en faveur de la jeunesse. Ce texte, dont vous avez prévu la mise en oeuvre dès janvier 2013 remplit pleinement le double objectif d'une refond...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Carrillon-Couvreur :

...e, messieurs les ministres, mes chers collègues, le Président de la République a fixé comme priorité la refondation de notre système scolaire. Après les premières mesures adoptées lors de la loi de finances rectificative, ce premier budget du quinquennat conforte indéniablement cet engagement. Dans cet effort qui est fait en direction de la jeunesse, je voudrais insister sur la scolarisation des enfants et des adolescents en situation de handicap. Là encore, l'engagement du Président de la République est clair : chaque loi, chaque politique publique conduite par le Gouvernement doit intégrer cette volonté en direction des enfants et des jeunes handicapés. Madame la ministre, monsieur le ministre, je me réjouis de cette avancée et je souhaite que nous puissions désormais travailler plus souvent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

... que vous faites le contraire. N'aurait-il pas mieux valu, à la suite de Luc Chatel, maintenir le niveau d'études et continuer à revaloriser les rémunérations ? Pour finir, alors que l'effet « maître » est reconnu par tous, permettez-moi de douter de vos gadgets pédagogistes fin des devoirs à la maison, suppression des mauvaises notes et de souligner leur nocivité. Le suivi personnalisé de l'enfant, avec ou sans notes et sanctions, a fait ses preuves dans tous les pays. À cet égard, j'aimerais évoquer l'enseignement privé. Le programme « Enseignement privé du premier et du second degré » est le seul à stagner alors que le projet annuel de performance précise que « l'État réaffirme vis-à-vis des établissements privés sous contrat les mêmes exigences » que pour le public. Est-ce à dire que l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarlos Da Silva :

...emier jour de son mandat, le 15 mai dernier, il a adressé un message de redressement à toute la communauté éducative et délivré un message d'espoir à toute la nation : nous mettons fin au déclin, nous mettons fin au recul, nous mettons fin à la défiance. Car oui, chers collègues de l'opposition, la suppression de dizaines de milliers de postes a été un drame pour l'éducation nationale et pour nos enfants. S'il existe bel et bien un problème d'organisation dans l'éducation, celle-ci a été abîmée depuis dix ans par ceux-là mêmes qui ont supprimé des postes. En recrutant, en lançant la refondation de l'école par la concertation, vous avez créé, madame la ministre, monsieur le ministre, les conditions du redressement éducatif. Ces décisions permettent d'ores et déjà à nos enfants d'étudier dans un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

Madame la présidente, madame, messieurs les ministres, le budget de l'éducation nationale reste, et c'est heureux, le premier budget de l'État. L'investissement de la nation est donc considérable et à la mesure de l'enjeu : l'éducation de nos enfants, l'avenir de notre pays. Cet investissement est directement le fruit du travail et des efforts des Français. Il ne doit pas être gâché, dépensé avec improvisation ou idéologie. Son utilisation doit être non seulement rigoureuse mais aussi ambitieuse, en phase avec les changements de notre société, de notre monde. Il ne faut pas se contenter de revenir sur le passé ou encore de faire droit aux c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

...choix d'avoir moins d'enseignants, mais mieux payés et mieux valorisés. Sous la précédente mandature, le taux d'accès au baccalauréat a dépassé 70 % pour la première fois dans l'histoire. Ce succès a été obtenu car nous n'avons pas eu peur de réformer le lycée et plus particulièrement la voie professionnelle. Sous la précédente mandature, il n'a plus été toléré que les parents d'élèves et leurs enfants soient pris en otage par les syndicats à chaque conflit social. A été ainsi institué le service minimum d'accueil, qui a pacifié les rapports entre les parents et l'école. Sous la précédente mandature, la guerre à l'absentéisme scolaire a été déclarée, avec le choix de responsabiliser les parents. Aux parents démissionnaires, l'État ne verserait plus d'allocations familiales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Féron :

...ze ans a augmenté de 33 %. Les dispositifs en direction des élèves en difficulté ou en situation de handicap se sont empilés PPRE, cycles, aide personnalisée, soutien etc. mais ont échoué faute d'ambition et d'adéquation des moyens aux objectifs. Afin de remédier à ces difficultés, le budget 2013 vise clairement à combattre l'échec scolaire à sa source, par le développement de l'accueil des enfants de deux ans pour atteindre 30 % de la classe d'âge, par l'investissement prioritaire dans le premier degré avec l'objectif nouveau de « plus de maîtres que de classes » au sein du programme 240 et l'attribution de 29,7 % des crédits du programme « Soutien de la politique de l'éducation nationale ». C'est aussi le renforcement de l'éducation prioritaire bénéficiant de dotations de 10 à 15 % supé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...ritiques de nos collègues de la majorité sur ce qui s'est passé avant sont liées aux moyens et non aux décisions qualitatives prises par le gouvernement précédent. Cette question des moyens masque les problématiques réelles de notre système éducatif. Je n'aurai évidemment pas le temps de développer devant vous ce matin les grandes questions que nous devons trancher ensemble pour l'avenir de nos enfants ; je voudrais simplement insister sur trois priorités principales. La priorité numéro un de l'éducation nationale, c'est bien de forger la culture commune d'une nation. La priorité numéro deux, c'est d'élever progressivement le niveau de qualification et de compétence de nos enfants, génération après génération, pour répondre aux défis qui sont devant nous en termes de croissance et de compéti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Jacques Vlody :

...es enseignants ? Combien coûtera au pays le fait d'avoir trahi la promesse républicaine en ne réformant pas l'école, qui reproduit les inégalités au lieu de les réduire ? L'éducation ne doit pas être considérée comme une dépense. C'est un investissement dans l'intelligence, pour la croissance de demain. C'est aussi un acte de foi dans la société, dans la capacité de la République à aimer tous ses enfants, d'où qu'ils viennent. Ce besoin d'école, ce besoin de République est encore plus présent dans les territoires d'outre-mer, où les inégalités sociales sont les plus fortes, où l'illettrisme est encore extrêmement présent, où des sociétés mixtes et diverses sont depuis fort longtemps passées au moule de l'école républicaine. Tout cela suppose des moyens. Ils sont là, dans ce projet de loi de fi...