Interventions sur "bénéficiaire"

5 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Cavard :

...lidarité active qui résulte de l'augmentation des prélèvements sociaux sur le capital. Ce transfert permettra une baisse de la contribution de l'État : les sommes ainsi dégagées pourront être affectées à d'autres politiques de solidarité. Dans le cadre de la mission que nous examinons, je tiens à m'arrêter un instant à la question du revenu de solidarité active. Avec un peu plus de 2 millions de bénéficiaires, il demeure un outil essentiel des politiques de solidarité et le dernier filet de protection pour beaucoup trop de personnes. Néanmoins il conviendra de s'interroger sérieusement sur ce dispositif dans les semaines à venir. Le RSA est devenu un élément complémentaire de l'assurance chômage pour les personnes toujours plus nombreuses qui sont en fin de droits, victimes des politiques absurdes m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

... Concernant le RSA, l'importance du non-recours à ce dispositif pose problème : 36 % des allocataires potentiels du RSA socle et 68 % de ceux du RSA activité, soit 1,7 million de personnes, ne demandent pas à en bénéficier alors même qu'ils y ont droit et en ont besoin. Ces taux de non-recours s'expliquent par plusieurs facteurs, notamment la complexité du dispositif et la stigmatisation de ses bénéficiaires, entretenue par certains de nos collègues de droite allant jusqu'à parler de « cancer de l'assistanat ». Plutôt que de se satisfaire de cette situation permettant certes à l'État de réaliser des économies, mais sur le dos des plus pauvres , il conviendrait de la combattre. Concernant le RSA jeune, les conditions très restrictives pour y accéder sont très choquantes au regard des études qui m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Geoffroy :

...ptacles d'histoires douloureuses que l'on croyait être l'apanage de Gervaise dans L'Assommoir. La situation de nombreuses familles est naturellement le fruit de la crise, mais aussi le résultat des orientations de la précédente majorité, qui avait choisi de vilipender les mécanismes de la solidarité, faisant ainsi de l'une des plus belles conquêtes de notre société un outil de division entre les bénéficiaires des minima sociaux et les travailleurs pauvres. Les politiques publiques ont souffert ces dix dernières années de réorientations brutales. Les associations, parfois dernier recours des personnes les plus en difficulté, ont vu fondre leurs budgets. La conférence nationale contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale, qui se tiendra au mois de décembre, permettra de rédiger la feuille de route ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Geoffroy :

...ant eu accès à ce dispositif en regard de celui des 500 000 jeunes sans qualification et sans emploi, pour lesquels nous avons mis en place les emplois d'avenir. Notre responsabilité de gauche est donc de faire évoluer la représentation que notre société se fait de ceux qui sont dans la précarité. Il faut travailler à un meilleur accès aux droits et à une plus grande contractualisation entre les bénéficiaires des politiques publiques et les collectivités qui les portent. Nous devons repenser les politiques d'insertion en les adossant au droit commun. Notre responsabilité de gauche est de sortir les personnes de la précarité et, pour ce faire, nous devons concevoir des dispositifs sur mesure, adaptés notamment à ceux qui pâtissent de la pauvreté depuis de nombreuses années. Notre responsabilité de g...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Richard :

...eur, Martin Hirsch, c'est plutôt un échec. La baisse de 30 % de la contribution de l'État au Fonds national de solidarité active vient le confirmer. Malheureusement, cet échec s'explique essentiellement par la diminution de la prévision de dépenses au titre du RSA jeune, qui passera de 69 millions d'euros en 2012 à 27 millions en 2013. On réduit ainsi un droit pour non-recours à ce droit par ses bénéficiaires potentiels, alors que le besoin ne cesse de croître : triste constat d'échec, ressenti par les individus et validé comme un fait acquis par les autorités. Le RSA n'a pas permis de lutter contre la pauvreté. À la fin de 2010, plus d'un tiers des personnes éligibles au RSA socle seul et au RSA socle et activité ne recouraient pas à la prestation. Et ce dispositif n'a pas non plus facilité l'inser...