Les amendements de François de Rugy pour ce dossier

17 interventions trouvées.

Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, la niche parlementaire de l'UMP me semble avoir un air de déjà-vu. Monsieur Leonetti, vous revenez souvent à la charge sur ce sujet délicat et souvent douloureux de la fin de vie. Vous avez été rapporteur et en partie l'auteur de la loi de 2005. Ensuite,...

Mais toute bible donne lieu à différentes lectures et à des interprétations pour le moins distinctes. Vous ne dérogez pas à cette règle. Loin de vous inscrire dans une quelconque orientation du rapport, loin de renforcer les droits des malades, vous ne faites que réécrire votre propre loi de 2005. Finalement, on comprend bien pourquoi : il faut...

Oui, mais il convient d'avoir une démarche aussi pluraliste que possible, puisqu'il existe une diversité de points de vue. Déjà, sous la précédente législature j'étais moi-même député , vous aviez conduit une mission rassemblant des députés de plusieurs groupes, mais vous aviez choisi au sein de ces groupes des députés qui partageaient votre...

Encore une fois, c'était dommage, car cela ne contribuait pas à une approche pluraliste du sujet. J'ajoute un autre élément pour étayer cette motion de rejet préalable. Lorsque nos collègues du groupe RRDP ont inscrit à l'ordre du jour qui leur était réservé une proposition de loi visant à autoriser la recherche sur les embryons et les cellule...

et qui ne peut, de surcroît, se résumer à un ou deux articles. Ce manque de cohérence est un peu regrettable : le groupe UMP aurait pu y penser

Vous le savez très bien, monsieur Leonetti ! Vous dites que la proposition de loi du groupe RRDP concernait des questions de bioéthique. La vôtre aussi !

Lors d'un précédent débat, en 2011, nous avions longuement abordé ce sujet avec des députés de différentes tendances, y compris de l'UMP je pense à Henriette Martinez, par exemple. Ces questions sont complexes, mais on sait très bien que l'écrasante majorité du groupe UMP veut empêcher l'adoption de mesures sur ce sujet. Il n'est pas cohérent...

Votre intervention s'était terminée par des propos qui m'avaient choqué, avec des amalgames très éloignés du sujet. Je vous les rappelle, parce qu'ils sont importants : « Il y a une autre société, celle que nous appelons probablement tous de nos voeux, une société affirmant que la personne humaine ne se décline pas en fonction de sa force, que ...

Que faisait, dans ce débat, une telle référence à l'homme mort dans les camps de concentration, à l'une des périodes les plus sombres de notre histoire ?

mais je vous ai entendu tout à l'heure faire de nouveaux amalgames très calmement, je le reconnais, mais ils ne m'en ont pas moins choqué. Vous avez dit : « Je ne veux pas inscrire mon nom dans le marbre des pierres tombales. » Étrange formule ! Auriez-vous été gagné par la grandiloquence ? Vous avez ensuite remis en cause le droit de dispo...

je vous le dis calmement car cela m'a même attristé, que légiférer sur le droit de choisir sa fin de vie pour moi, cette question constitue l'essentiel du débat équivaut à appliquer la peine de mort. J'ai déjà entendu de tels propos à l'extérieur de cet hémicycle. Franchement, ce n'est pas acceptable ! M. Chatel a dit que M. Leonetti étai...

Je vais conclure, madame la présidente, car je ne cherche pas à retarder les débats. Je tenais à revenir sur ces propos qui m'ont profondément choqué. En outre, je m'étonne de l'attitude qui consiste à institutionnaliser une forme de surplace législatif en présentant des propositions nouvelles dans le but de ne rien changer ! M. Copé, lorsqu'...

Nous prendrons le temps d'agir, monsieur Chatel. Mais avec cette proposition de loi, nous sommes exactement dans la situation inverse. À chaque cas individuel médiatisé je pense au médecin de Bayonne , le débat s'emballe un peu dans la société, mais vous répondez invariablement qu'il faut faire mieux connaître la loi de 2005.

La ministre de la santé du précédent gouvernement ne disait pas autre chose, comme vous du reste, monsieur Chatel, dans votre intervention au nom du groupe UMP. Si, au bout de huit ans, une loi demeure méconnue ainsi que vous le prétendez, c'est qu'il y a un problème. En fait, ce n'est pas qu'elle soit méconnue : c'est qu'elle ne répond pas au...

De tels sujets méritent que l'on s'y attarde. Apparemment, les points de vue divergents ne vous intéressent pas, mais, selon moi, tous doivent pouvoir être défendus.

Vous pouvez applaudir, monsieur Chatel, mais ce n'est pas à la hauteur du sujet. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Je conclus car la présidence est souveraine. Il faut, mes chers collègues, sortir de l'hypocrisie car, et c'est un fait, des euthanasies sont pratiquées dans notre pays. Il faut sortir de l'hypocrisie en regardant serei...

Il n'y a pas de consensus, et en tout cas cela n'a rien à voir avec les camps de concentration !