Les amendements de François Pupponi pour ce dossier

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Je voudrais tout d’abord remercier M. Guaino, qui m’a fait vivre un moment personnel important : j’ai cru dans cet hémicycle me retrouver au XIXe siècle…

…où l’on pouvait entendre ces discours que j’ai lus dans les livres. J’arrête là mes remerciements et mes compliments pour apporter mon soutien au président Urvoas, car je pense, monsieur Guaino, que la manière dont vous avez parlé du président de la commission des lois n’est pas tout à fait digne ni respectable.

Il n’y a pas ici des bons républicains et des bons patriotes et des mauvais républicains et des mauvais patriotes.

On ne peut pas laisser dire que Jean-Jacques Urvoas est un mauvais citoyen de la République ou un mauvais patriote. Ce n’est pas parce qu’on défend, comme il le fait aujourd’hui, les langues régionales, qu’on doit le mettre au ban de la République. Vous verrez en relisant votre discours, mon cher collègue, que vous êtes allé un peu loin. Je veu...

Mes chers collègues, comme nous sommes ici pour la plupart des citoyens éclairés de la République française, grâce à l’école de la République pour beaucoup d’entre nous, nous essayons de réfléchir et de voir les choses avec raison et non avec passion. Nous avons donc effectivement une vision particulière et différente de ce qu’a pu être la Répu...

Ils le faisaient volontairement et consciemment. C’est cela, la République ! Qu’un citoyen décide, quelles que soient sa race…

…et son origine, d’être un citoyen de la République. C’est cela que nous défendons aujourd’hui. Mes chers collègues, nous demandons bien entendu le rejet de la motion de notre collègue Guaino. Il a cité Aimé Césaire. Certes, peut-être qu’à l’époque les Antillais disaient : « Nous apprenons le créole à la maison, car la France apprend le frança...