Les amendements de Gérard Cherpion pour ce dossier

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Madame la présidente, messieurs les ministres, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, 58 % : telle est, selon un sondage paru hier, la proportion des jeunes de moins de trente ans qui pensent que le dispositif que le Gouvernement propose ne permettra pas de lutter efficacement contre le chômage des j...

Pour les plus de trente ans, le pourcentage atteint même 70 %. Ce sondage démontre que les Français ne sont pas dupes et qu'ils sont persuadés que ce projet n'atteindra pas les objectifs attendus. Tout au long de la discussion, le groupe UMP s'est employé à vous mettre en garde. De plus, les modifications apportées à ce texte par la majorité, ...

Ainsi, votre dispositif résume à lui seul le manque de réponses crédibles du Gouvernement sur les deux sujets majeurs de notre société : la montée inexorable du chômage et votre incapacité à tenir vos engagements financiers en matière de réduction du déficit. Le texte issu de la commission mixte paritaire présente deux changements notables. L...

Par ailleurs, je rappelle que l'entreprise embauche non pas pour recevoir une prime, mais pour recruter un salarié compétent lui permettant de répondre à son carnet de commandes et de favoriser son développement. J'en viens à un point qui me satisfait. Lors de la navette, le Sénat est revenu sur l'alinéa concernant la perte de l'aide. Il a ten...

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le ministre délégué, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, nous ne sommes pas dans un débat artificiellement clivant, comme vous avez pu le dire, monsieur le ministre, lors de la discussion générale. Nous sommes dans un débat d'une importance fondamentale : quelle politique de l'emplo...

Il me semble que la GPEC territoriale doit effectivement être mentionnée, pour deux raisons. Première raison : lorsqu'on se trouve dans un bassin d'emploi connaissant des difficultés dans certains types d'industries, la GPEC territoriale apporte une réponse. Deuxième raison : nous allons prochainement examiner un projet de loi de décentralisa...

M. le rapporteur a indiqué, à plusieurs reprises, que pénalité n'avait pas un caractère coercitif mais plutôt incitatif. Or, avec cet amendement, le dispositif devient coercitif. La situation actuelle de notre pays commande, au contraire, que l'on fasse preuve d'une certaine souplesse, même si, bien sûr, la loi doit être appliquée. Par ailleur...

Cet amendement reprend une proposition du Conseil économique, social et environnemental qui permettrait de mieux cibler le contrat de génération. Le diplôme restant le meilleur rempart contre le chômage, il est proposé de favoriser en priorité l'embauche des jeunes dont les diplômes sont les moins élevés, ceux qui sont classés aux niveaux VI, V...

J'apprécie l'amendement du Gouvernement car, pour une fois, on donne un peu de souplesse à la fois à l'entreprise, certes, mais aussi au salarié, et cela dans une limite raisonnable de 80 % du temps plein hebdomadaire. Dès lors, monsieur le ministre, ne peut-on prévoir un système identique pour les salariés âgés ?

Un salarié âgé, ayant besoin de disponibilités à cause d'un éventuel handicap ou à cause de critères de pénibilité, est en effet fondé à demander une diminution de son temps de travail.

Il faut établir un parallèle : ce qui est possible pour le jeune doit aussi l'être pour le salarié âgé.

Cet amendement revient, en réalité, à la proposition n° 33 du candidat Hollande, qui instituait un lien entre les générations : il s'agissait d'un véritable contrat de génération, avec une vraie dimension intergénérationnelle. Pour cela, il faut que le jeune travaille avec un salarié plus âgé de l'entreprise si notre rédaction est imparfaite...

Il faut effectivement faire très attention à laisser de la souplesse aux entreprises : il peut parfois être nécessaire de rompre le contrat. Ce qui m'ennuie dans cette affaire, c'est la référence, dans l'exposé sommaire de l'amendement n° 180, aux ruptures conventionnelles « forcées ». Certes l'exposé sommaire ne figure pas dans le texte de la...

Cet amendement complète l'alinéa 56, en ajoutant le cas d'une suppression d'un ou plusieurs postes occupés par des contrats d'apprentissage ou de professionnalisation. Hier, au cours de la discussion générale, j'ai appelé l'attention du Gouvernement sur deux sujets je n'ai d'ailleurs pas obtenu de réponse. D'abord, en cas de suppression par ...

Le rapporteur y a fait allusion : nous voyons bien qu'il vaut mieux que l'amendement soit signé Michel Sapin que Gérard Cherpion. (Sourires.) Dont acte. (L'amendement n° 217 rectifié est adopté.) (L'article 5, amendé, est adopté.)

Je ne reviendrai pas sur l'argumentation de Jean-Pierre Door, qui a demandé cet après-midi un renvoi du texte en commission qui me paraissait tout à fait opportun dans la mesure où le financement du dispositif n'est pas assuré. Je suis comme lui : je n'ai pas compris, et je suis pourtant pharmacien, et en plus lorrain ! (Sourires.) Dans l'enga...

J'ai bien écouté l'exposé de Francis Vercamer et je le rejoins tout à fait sur les problèmes de méthode. Il a raison, il y a un problème de méthode qui transparaît dans la manière dont le texte a été étudié, rapidement, trop rapidement. Cela se traduit par un certain nombre d'incertitudes juridiques sur lesquelles nous aurons l'occasion de reve...

Si ce dispositif doit être adopté, il convient alors de procéder à un paramétrage plus fin des entreprises de moins de 300 salariés susceptibles de bénéficier d'une aide de l'État. Le Gouvernement présente le contrat de génération comme un outil de lutte important contre le chômage, ce qui n'est pas forcément exact. Pour ne pas dégrader nos fi...

Je partage l'avis du ministre sur le risque de lourdeur et de complexité. Cependant, que se passe-t-il si le procès-verbal de désaccord n'est pas signé ?

Madame la présidente, monsieur le ministre, madame la vice-présidente de la commission des affaires sociales, monsieur le rapporteur, mesdames, messieurs les députés, mes chers collègues, la loi de 2008 a été une avancée considérable en matière de dialogue social, et je tiens à féliciter les partenaires sociaux pour la qualité de leur travail. ...