Les amendements de Guillaume Larrivé pour ce dossier

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L’argument que M. Robiliard voulait décisif concernant le droit-de-l’hommisme se retourne très facilement. Ainsi, en mai 2007, un ancien secrétaire général de l’Élysée sous François Mitterrand et ministre de Lionel Jospin, Hubert Védrine – qui n’est tout de même pas membre du Front national – déclarait…

…« le droit-de-l’hommisme est une posture de repli […]. Il est valorisant vis-à-vis des opinions publiques européennes, mais il n’a aucune influence […]. Nous faisons des discours pour pallier notre absence de pouvoir ou d’influence ». Hubert Védrine est donc, selon M. Robiliard, suspect comme moi de connivence avec le Front national.

Un autre, Jean-Pierre Chevènement, en 1999, fustigeait « le droit-de-l’hommisme de pacotille » en réponse à ceux qui critiquaient ses positions en matière de lutte contre l’immigration irrégulière.

Monsieur Robiliard, la médiocrité de votre argument appelait une réponse particulièrement claire. Employer un terme de la langue française déjà utilisé par Hubert Védrine et par Jean-Pierre Chevènement ne fait pas d’un député de l’opposition l’allié d’un parti extrémiste.

De deux choses l’une : soit il s’agit d’organiser une réunion avec les ministères intéressés et quelques parlementaires s’intéressant à la question, auquel cas il n’est peut-être pas nécessaire de convoquer le Parlement pour voter la création d’un « observatoire » – j’imagine que le ministère de l’intérieur mettra très volontiers à votre dispos...