Les amendements de Guillaume Larrivé pour ce dossier

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Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, l’avenir de notre agriculture passe-t-il d’abord par de nouvelles règles et de nouvelles procédures franco-françaises, c’est-à-dire une nouvelle loi et une nouvelle batterie de décrets d’application et de circulaires administratives ? Faut-il vraiment ajouter quelques dizaines, si...

Nous tenons à préserver une vraie politique d’installation liée à la compétence professionnelle et non à la recherche d’on ne sait quels objectifs quantitatifs bureaucratiques sans lien avec la réalité du monde agricole. Ce nécessaire respect de la compétence professionnelle, c’est aussi la reconnaissance du rôle indispensable des établissement...

Le mieux est l’ennemi du bien. Permettez-moi de faire à cet égard une dernière remarque en évoquant à cette tribune une question majeure d’efficacité mais aussi d’équité sur laquelle je tiens à interpeller le Gouvernement. Au moment même où vous fragilisez les petites retraites agricoles en reportant de six mois la revalorisation annuelle des...

…voilà qu’a été inventé, à l’occasion de la réforme des retraites, un système parfaitement absurde, celui du compte personnel de prévention de la pénibilité, qui va affaiblir l’ensemble de la profession agricole. Vous avez créé une machine infernale qui sera payée, non seulement par une surcotisation alourdissant le coût du travail, mais aussi ...

Aussi, monsieur le ministre, j’appelle le Gouvernement à faire preuve d’audace et à saisir cette seconde lecture du projet de loi d’avenir pour renoncer, dès maintenant, à cette absurdité qu’est le système de pénibilité. Plutôt qu’un affichage de belles intentions, le monde agricole attend de vous une vision claire et une action solide. C’est ...

Je ne voudrais pas être désagréable, mais je me permets de rappeler que la loi, en principe, ordonne, permet ou interdit. La loi n’est pas faite, monsieur le ministre, pour écrire des généralités aimables, pour indiquer qu’on est favorable à une alimentation sûre, saine, diversifiée et de bonne qualité…

Il est vrai que sous d’autres législatures, des lois verbeuses ont été votées, mais il n’est peut-être pas nécessaire de reproduire des turpitudes passées… L’objet de la loi n’est pas d’écrire que l’eau bout à 100 degrés. Or ce que vous avez écrit tient au mieux de l’exposé des motifs. Vous allez, une fois encore, inscrire dans la loi des dispo...

Je trouve vraiment regrettable que vous vous payiez ainsi de mots. Vous ne rendez pas service à ceux qui nous ont précédés dans cette assemblée et qui essayaient, eux, d’écrire la loi en français.