Les amendements de Henri Emmanuelli pour ce dossier

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Je partage le diagnostic de Mme Grosskost sur la faiblesse du haut de bilan dans nos PME et, sans doute aussi, sur le manque d’attention prêtée, pendant des décennies, à la plus grosse entreprise de France, qui s’appelle l’artisanat, avec ses 800 000 ou 900 000 entreprises, mais je ne pense pas que la solution soit de créer de nouvelles niches ...

Je vous rappelle, madame Grosskost, que nous avons créé la BPI, de même que le précédent gouvernement avait créé le fonds stratégique d’investissement, même si celui-ci ne faisait pas tout à fait correctement son travail. Si l’on regarde aujourd’hui le rapport du capital aux investissements dans la BPI, on s’aperçoit que c’est plutôt la demande...

Sur le haut de bilan, le problème, c’est que la psychologie française est peu ouverte à l’accueil d’actionnaires, fussent-ils minoritaires, dans le capital ; on préfère rester en famille. C’est un problème culturel avant que d’être un problème financier, car l’argent existe, vous le savez, que ce soit dans les fonds d’épargne, avec 357 milliard...