Les amendements de Hervé Mariton pour ce dossier

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Madame la présidente, monsieur le ministre chargé du budget, mes chers collègues, le projet de loi de finances que nous aurions pu approuver aurait assumé la rigueur dont notre pays a besoin et revendiqué une ambition de compétitivité. Tel n'est pas le cas. La France aurait eu besoin d'un projet ayant des objectifs ambitieux en termes d'économ...

Je viens de le dire, monsieur le rapporteur général : il faut en particulier engager une réforme de l'État, sujet sur lequel vous faites l'impasse.

Nous n'avons pas la religion du non-impôt mais, en France, qu'il s'agisse de la fiscalité sur les entreprises, sur les personnes, sur les revenus ou sur les patrimoines, nous sommes champions d'Europe

dans la plupart des domaines. Puisqu'il n'y a raisonnablement pas de marge pour une augmentation des impôts, la rigueur passe donc par des économies. S'agissant du volet compétitivité, plutôt que de voir se créer des outils qui ne sont, pour l'essentiel, que le résultat d'un changement de nom, comme la Banque publique d'investissement, et plu...

Quand le citoyen français paie, il lui est assez égal de savoir si cela est dû à la loi de finances, à la loi de financement de la sécurité sociale ou à un collectif. Il est vrai que, pour essayer de limiter les dégâts, vous avez su soigner l'esthétique du budget en mettant l'accent sur ce qui vous paraissait moins coûteux politiquement, le co...

mais pas de l'impôt des plus favorisés de nos concitoyens. Ceux qui ont beaucoup de relations, ceux qui ont une grande capacité d'expression, ceux qui peuvent volontiers se déplacer, tous ceux-là, dans votre schéma initial ou dans les corrections que vous apporterez, seront certes frappés par l'alourdissement de l'impôt, mais moins que d'autre...