Les amendements de Hervé Mariton pour ce dossier

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Nous venons de vivre, monsieur le Premier ministre, deux années extrêmement difficiles pour notre pays : deux années difficiles pour les Français, avec un nombre croissant de chômeurs, deux années difficiles marquées par l’augmentation des impôts, deux années difficiles pour nos entreprises, marquées par le déclin que votre politique a provoqué...

Voilà ce que veut dire prétendre que le blocage de l’indice de la fonction publique serait une économie. De façon plus massive, monsieur le Premier ministre, depuis que les ministres ont laborieusement présenté le pacte de stabilité en commission des finances la semaine dernière, sans répondre à nos questions précises, vous mentez sur l’ampleu...

Monsieur le Premier ministre, vous devez être un chef de Gouvernement extraordinaire pour être capable de nous expliquer ce que ni les ministres, talentueux, ni la rapporteure générale du budget n’ont réussi à nous expliquer et à nous démontrer.

Il y a manifestement, dans votre affaire, un mistigri de plus d’une vingtaine de milliards d’euros – ce qui n’est pas tout à fait rien – sur lesquels, aujourd’hui, la représentation nationale n’est nullement renseignée. Il y a dans votre programme 50 milliards d’économies peut-être, si l’on s’en remet à votre bonne foi ; il n’y a pas en tout c...

Monsieur le Premier ministre, ce ne serait pas du luxe, dans une démocratie ordinaire, qu’il y ait une réponse à cette question. En réalité, vous mentez aux Français…

Vous mentez aussi à Bruxelles, vous mentez à votre majorité et sans doute vous vous mentez à vous-même. Une simple proposition, monsieur le Premier ministre : puisque vous prenez l’engagement – et avec vous j’imagine l’ensemble de l’exécutif, y compris le Président de la République – qu’en 2015, nous serons à 3 % de déficit, est-ce que vous et...

Le Président de la République a fait une observation de bon sens sur le chômage. Est-ce qu’il nous dirait aujourd’hui, ou vous ici au nom de l’exécutif, que si cet objectif de 3 % n’était pas respecté, alors vous prendriez votre responsabilité devant les Français, ce qui amènerait le Président de la République à ne pas se présenter de nouveau ?

La réalité, ce sont les impôts annoncés dans votre plan, les impôts nouveaux, avec en particulier la taxe carbone et la fiscalité écologique. Voulant accumuler les bonnes nouvelles, vous avez annoncé une baisse d’un point des prélèvements obligatoires. Dans un moment d’honnêteté arithmétique, le ministre, lui, n’annonce que 0,6 point. C’est bie...

Je vais conclure. Monsieur le Premier ministre, dans le domaine de l’énergie, pensez-vous réellement que la loi de transition énergétique qui sera en réalité une charge supplémentaire pour le contribuable, qui sera en réalité une charge supplémentaire pour l’économie, qui sera un handicap supplémentaire pour la compétitivité de nos entreprises...

…la situation s’est considérablement aggravée. Bref, monsieur le Premier ministre, votre projet ne propose ni effort suffisant de maîtrise des finances publiques, ni effort de modernisation…