Intervention de Laurent Furst

Réunion du 20 juillet 2016 à 11h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Les chiffres que vous nous avez fournis sont très importants. Vous avez notamment parlé des 9,7 milliards d'euros de charges de service public de l'énergie, point sur lequel on pourrait se concentrer mais qui est finalement le plus connu.

S'agissant du fonctionnement de votre autorité indépendante, j'entendais vous demander quels étaient vos moyens, s'ils suivaient la courbe des dépenses de l'État et si l'on vous imposait la rigueur. Vous nous avez indiqué que c'était plutôt l'inverse : tant mieux pour vous, mais dommage pour le contribuable !

L'autoconsommation électrique me semble être un sujet particulièrement important, et je suis très heureux que vous l'ayez citée. Quelles en sont, selon vous, les perspectives ? Notre électricien national, dont je lisais récemment la prospective sur le sujet, en prévoit un développement extrêmement modeste à terme. Voyez-vous les choses de la même manière ? Pour ma part, j'ai le sentiment que l'autoconsommation pourrait profondément bouleverser le système électrique français dans les années à venir et permettre des progrès considérables dans le cadre la transition énergétique.

Pourriez-vous présenter un bilan du développement des smart grids en France ? Beaucoup d'entreprises maîtrisent la technologie mais l'installation semble plus lente en France que dans d'autres pays. Suivez-vous cela ? Essayez-vous de favoriser des avancées en la matière ?

Dans la petite ville dont je suis maire, une usine fabrique des ampoules halogènes qui seront interdites à partir de 2018 ; 600 emplois sont en jeu. Lorsqu'on traite des problèmes de réseaux électriques, s'intéresse-t-on à l'industrie et aux emplois qui y sont liés ?

Vous avez évoqué la baisse des tarifs. Notre système électrique présente le problème majeur d'être extrêmement coûteux en investissements, et notre opérateur national n'est pas en bonne santé financière. Mesurez-vous l'impact de la tarification sur l'opérateur national, censé assurer, de manière prédominante, l'avenir du réseau électrique français ?

Enfin, nous accusons dans le secteur du biogaz un retard considérable par rapport à d'autres pays, s'agissant tant des stations d'épuration publiques ou privées que du domaine agricole. Or le potentiel est considérable. Quelle est votre perception du développement de la production de biogaz et de son incidence sur la tarification ?

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