Intervention de Jean-Luc Laurent

Réunion du 21 septembre 2016 à 16h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Laurent :

En tant que républicain attaché au cadre national, j'userai d'un registre quelque peu différent. Député du Val-de-Marne, je ne suis pas directement concerné par la loi montagne et pourtant… Je tiens tout de suite à vous rassurer sur le fait que je ne déposerai pas d'amendement pour demander le bénéfice du projet de loi pour le Kremlin-Bicêtre qui culmine à 115 mètres… (Sourires.)

Plus sérieusement, député de la nation, je tiens à montrer par ma présence mon intérêt pour le texte ; en effet, il fallait adapter le dispositif de 1985, alors considéré comme novateur.

Nous sommes au lendemain de l'anniversaire de la victoire de Valmy, date que vous avez autant que moi en mémoire, Monsieur le ministre, date qui a scellé la naissance de la République. J'entends par-là signifier que, au-delà de la puissance publique incarnée par les collectivités locales, la politique de l'aménagement du territoire doit s'inscrire dans la perspective d'une politique de l'État.

De ce point de vue, je tiens à souligner un point très positif de votre projet de loi : grâce au dispositif d'accompagnement prévu à l'article 14, les saisonniers, au nombre d'au moins 100 000, voient enfin leurs préoccupations prises en compte sur une question sociale préoccupante, lancinante depuis des années, à savoir l'accès à un logement décent auquel ces travailleurs précaires ont droit. L'intermédiation que vous proposez à l'article 14 mériterait sans doute d'être appuyée par l'État, les collectivités locales et par le dispositif du 1 % logement.

Au-delà du présent texte, vous pourriez sans doute faire en sorte qu'on accélère la construction de logements aidés, de logements sociaux.

Enfin, puisqu'il est beaucoup question de spécificités et d'adaptation, dans ce texte, pouvez-vous dire quelques mots, Monsieur le ministre, sur l'objectif de l'État en matière d'aménagement du territoire, afin que ces territoires parfois considérés comme périphériques ou vécus comme tels par les citoyens soient partie prenante de la République ?

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