En ce qui concerne la politique de l'aménagement du territoire, je ne vais pas me lancer dans un grand discours ; je dirai seulement que ce ministère n'a pas été institué par hasard. Quand le Président de la République me l'a proposé, la fonction publique lui était encore rattachée ; or j'ai souhaité, pour ma part, que le ministère soit chargé de l'aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales. L'aménagement du territoire concerne également les zones urbaines – avec notamment la politique des quartiers sensibles –, qu'il s'agisse des métropoles, des communautés d'agglomération, des communautés urbaines, mais aussi des zones périurbaines, longtemps laissées de côté.
La question périurbaine recouvre trois réalités. La première concerne les communes situées tout près des métropoles ou des grandes agglomérations, autrefois des communes rurales de quelques milliers d'habitants et qui en comptent aujourd'hui 25 000 à 30 000. Les élus de certaines d'entre elles ont vraiment bien maîtrisé l'urbanisme, l'espace, les services publics, le commerce…