Intervention de Bernard Cazeneuve

Séance en hémicycle du 12 octobre 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Lutte contre l'islamisme radical

Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur :

Nul ne peut évoquer en France, qu’il soit musulman ou d’une autre confession, qu’il se réclame d’une autre philosophie ou politique, une autre loi que celle de la République. Ceux qui sont en charge de la gestion de la République doivent veiller à l’application rigoureuse et stricte de la loi. Il n’y a pas, du moins sur les bancs de cet hémicycle, de différence entre les sensibilités et je ne souhaite pas que l’on laisse accroire qu’il en existe car ce serait une façon de fausser la réalité de nos positions.

Vous évoquez par ailleurs les écoles. Je suis d’accord, mais ce n’est pas à nous, qui cherchons à les contrôler, que vous devez vous adresser, mais à la majorité sénatoriale, qui s’est opposée à la proposition du Gouvernement de contrôler les écoles hors contrat !

2 commentaires :

Le 13/10/2016 à 09:45, laïc a dit :

Avatar par défaut

"Ceux qui sont en charge de la gestion de la République doivent veiller à l’application rigoureuse et stricte de la loi."

Pourquoi dans ces conditions l'article 24 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse n'est pas appliquée contre la diffusion du coran, et pourquoi assiste-t-on toujours à des doubles menus sur des bases confessionnelles dans les écoles de la République, au détriment de la laïcité ? Et la circoncision religieuse dans les hôpitaux ? Et les carrés confessionnels dans les cimetières ?

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Le 13/10/2016 à 11:18, laïc a dit :

Avatar par défaut

"mais à la majorité sénatoriale, qui s’est opposée à la proposition du Gouvernement de contrôler les écoles hors contrat !"

Le sénat est clairement à côté de la plaque, il fait un travail anti-républicain avéré : ne pas contrôler les écoles hors-contrat, c'est faire le lit d'une possible éducation au terrorisme chez les jeunes, c'est leur laisser la possibilité de glisser sur la pente savonnée du terrorisme. C'est évidemment là qu'il faut agir en priorité. Le problème avec l'islam est un problème d'éducation, et si on ne contrôle pas l'éducation, alors c'en est fini des chances d'instruire à la République et à ses valeurs une certaine fraction de la jeunesse française.

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Inscription
ou
Connexion