Intervention de Philippe Folliot

Séance en hémicycle du 13 octobre 2016 à 15h00
Défibrillateur cardiaque — Après l'article 3

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

Cet amendement me gêne en raison de la problématique des secteurs ruraux que j’ai rappelée tout à l’heure. Pour un habitant de Lacaune qui voudrait pratiquer le rugby, par exemple, l’hôpital ou le cardiologue le plus proche est à Castres, à plus de cinquante kilomètres. Pour un certain nombre de parents, c’est un coût, sans compter qu’il faut du temps pour prendre rendez-vous.

Je partage la volonté des auteurs de cet amendement mais parfois le mieux est l’ennemi du bien. Cela pourrait se révéler discriminant pour un certain nombre de familles rurales alors que nous sommes tous d’accord pour dire que pratiquer un sport est pour les enfants, pour les jeunes, pour les adultes, particulièrement important et bon pour la santé. Telle est ma crainte. Je ne parle même pas de la question du coût ni de la difficulté d’obtenir des rendez-vous.

Il faut certes sensibiliser le médecin généraliste à la nécessité en cas de doute de renvoyer l’enfant, l’adolescent ou l’adulte vers un cardiologue mais systématiser un tel examen risquerait, je le crains, de constituer un obstacle supplémentaire à la pratique sportive pour les jeunes en milieu rural.

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