Intervention de Christian Eckert

Séance en hémicycle du 18 octobre 2016 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2017 — Motion de rejet préalable

Christian Eckert, secrétaire d’état chargé du budget et des comptes publics :

J’en viens au point principal, sur lequel je conclurai mon propos. Il nous arrive à tous d’affronter des contradictions au sein de nos groupes respectifs, mais votre discours – et vous avez insisté sur le fait que vous interveniez au nom de votre groupe, dont acte – et ceux que j’ai entendus tout à l’heure ou que je lis, ici ou là, relèvent d’une vision complètement différente.

Par exemple, ce que vous nous dites de la prévision de croissance – 1,5 ou 1,3 %, et d’ailleurs Gilles Carrez, tout à l’heure, n’a pas dit autre chose – est peu différent de ce que nous en disons nous-mêmes. Certes, cette prévision peut varier au fil des mois, comme l’a également relevé Gilles Carrez. On a pris l’habitude de dire que l’incidence de la croissance sur les résultats budgétaires, notamment sur les recettes, est pratiquement automatique. Or l’expérience nous montre que ce n’est pas vrai : par exemple, la masse salariale a une incidence bien plus importante sur la réactivité des recettes de l’État, notamment en termes de cotisations sociales, que la croissance. L’année dernière, notre prévision de croissance de la masse salariale était de 2,3 %.

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