Intervention de Monique Rabin

Séance en hémicycle du 21 octobre 2016 à 9h30
Projet de loi de finances pour 2017 — Article 13

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Rabin :

Au risque de me répéter, voici la situation. Nous vivons une véritable catastrophe en matière de commerce extérieur ; nous devons nous mobiliser. Comme Valérie Rabault l’a rappelé, les autres pays européens y mettent beaucoup plus d’énergie que nous. Deuxièmement, comme l’a noté Christophe Castaner, nous ne visons que les petites entreprises, de moins de 250 salariés, les autres étant accompagnées par la COFACE et d’autres systèmes financiers et bancaires. On a évoqué l’exonération des charges qui pèsent sur les salariés à l’étranger ; mais je parle des entreprises qui doivent financer des postes de volontariat international en entreprise, VIE, et qui peuvent émarger au crédit à l’export. Le dispositif n’induit pas non plus d’effet d’aubaine, puisqu’il existe un plafond de 40 000 euros ; chaque petite entreprise ne peut donc bénéficier que de 20 000 euros par an. C’est une niche utile. J’ai beaucoup de complexes à le dire, et je suis d’accord sur la nécessité de dresser, chaque année, l’inventaire des niches. Mais comme je l’ai dit à chaque débat budgétaire, l’export devrait être une cause nationale.

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