J’entends bien ce que vient de dire M. le secrétaire d’État, mais le procédé ici visé est essentiellement utilisé par un restaurateur fort connu ; si l’on entend développer la filière, il faut justement y inciter dès à présent. En réalité, le sujet n’existera plus pour ce producteur, puisque de producteur, il n’y aura plus l’an prochain. La production sera totalement abandonnée.
Or, pour le fameux « dernier kilomètre », l’énergie dont nous parlons peut être aussi compétitive que les autres, et elle est propre. J’ai donc du mal à comprendre, après qu’on eut fait sonner, à coups de trompettes, que la France est le pays de la COP21, que l’on ne soit pas capable d’avancer sur les biocarburants, lesquels constituent des progrès en matière environnementale.
Je ne comprends pas vos objections, monsieur le secrétaire d’État : nous parlons de mesures peu coûteuses, mais qui seraient des signaux forts adressés à l’opinion, aux constructeurs et aux producteurs. Pourquoi ne pas faire ces gestes essentiels, qui relèvent de l’épaisseur du trait pour le financier que vous êtes ?