Chers collègues, et notamment chers collègues du groupe socialiste puisqu’il n’y a quasiment que nous dans l’hémicycle, si nous avons encore ce débat cette année, comme l’année dernière, vous savez pourquoi : c’est tout simplement parce qu’en 2008, pour faire un coup politique, Nicolas Sarkozy du jour au lendemain a rayé 450 millions d’euros de recettes publicitaires. Il voulait même, pour faire plaisir aux chaînes privées, supprimer 800 millions d’euros, puisqu’il était prévu de supprimer dans un second temps les recettes publicitaires en journée. Gilles Carrez s’en souvient très bien, puisque nous siégions à l’époque dans la fameuse commission Copé et que nous nous y étions opposés l’un et l’autre.