Intervention de Alain Marty

Réunion du 4 octobre 2016 à 17h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Marty :

Dans votre présentation, Monsieur le ministre, vous avez abordé l'important sujet de la formation opérationnelle de nos militaires. Le rapport sur le maintien en condition opérationnelle que Marie Récalde et moi-même avons rédigé comporte un tableau mettant en évidence le retard que nous enregistrons en matière opérationnelle, qu'il s'agisse de l'armée de l'air ou de l'armée de terre, notamment de l'ALAT. Ce sont des phénomènes récurrents. Vous nous avez annoncé une amélioration en 2016 et en 2017, vous souhaitez parvenir en 2017 aux jours de formation requis. C'est un objectif essentiel : on ne peut pas projeter des unités en opérations extérieures sans cette indispensable formation.

J'en viens à la République centrafricaine. Nous sommes présents dans ce pays depuis de nombreuses années, de l'opération Boali à l'opération Sangaris. Vous vous êtes félicité du fait que notre pays se désengageait de l'opération Sangaris. J'ai eu des informations selon lesquelles dans le centre de la RCA, le réarmement des milices Seleka aurait entraîné des violences et fait des victimes. Cela nous permet-il d'engager un retrait plus complet, sachant que nous avons donné à la MINUSCA (Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine) la possibilité d'assurer la sécurité avec un soutien de nos forces ? Quels sont nos effectifs ? Quelle est votre analyse de la situation ?

Je terminerai par une petite question malicieuse : ne pourrait-on considérer que les financements supplémentaires que vous obtenez ne servent en réalité qu'à réduire le report de charges ?

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