Intervention de Bernard Accoyer

Séance en hémicycle du 25 octobre 2016 à 15h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017 — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Accoyer :

La baisse récente de la natalité – c’est une réalité – n’est pas sans lien avec cette politique restrictive pour les familles. Elle est particulièrement inquiétante pour l’avenir de la solidarité nationale, dont le principe fondamental est la solidarité intergénérationnelle.

Votre politique familiale, celle de ce quinquennat, n’est pas seulement un échec, elle menace l’avenir même de la sécurité sociale et du pacte social républicain de 1945. Cette politique, comme tant d’autres depuis 2012, est irresponsable.

Concernant la branche vieillesse – et je note l’absence de la secrétaire d’État concernée – si l’on ne peut que se réjouir d’une réduction des déficits, encore faut-il rendre à ses auteurs ce qui leur revient.

S’agissant du régime général, celui des travailleurs salariés, le redressement est dû quasi uniquement, contrairement à vos allégations, à la réforme Balladur de 1993, le réforme Fillon de 2003 et la réforme Woerth de 2010. Trois réformes que la gauche et la ministre elle-même ont combattues avec un déchaînement d’obstruction, de mauvaise foi, de manifestations de rue et même de violences dont cet hémicycle se souvient encore.

Mais ce n’est pas tout : dans l’obsession déconstructiviste de la gauche, vous avez affaibli la réforme de 2010 en revenant à la retraite à 60 ans pour 26 % du total des départs et créé l’usine à gaz – une spécificité socialiste – du compte pénibilité, totalement inapplicable.

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