Intervention de Bernard Accoyer

Séance en hémicycle du 25 octobre 2016 à 15h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017 — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Accoyer :

Pourtant, tout en écartant toute réforme de structure dans l’hôpital public, vous imposez des baisses de tarifs et la mise sous contrainte financière de l’hôpital privé. Votre attitude dogmatique met en difficulté de nombreux établissements privés.

Or, nous savons tous que sans le libre choix en matière d’hospitalisation, on assisterait à coup sûr à une baisse de la qualité des soins, à une explosion des prix et à l’apparition de listes d’attente. Avec seulement 25 % des capacités hospitalières, le secteur privé assure 34 % de l’activité hospitalière et ne consomme que 17 % des dépenses de l’assurance maladie. Il réalise 54 % des interventions chirurgicales et représente 68 % de la chirurgie ambulatoire.

Pour la médecine de ville, alors que l’accès financier aux soins médicaux ne pose pas de réels problèmes, vous avez imposé, contre tous, le tiers payant généralisé. Vous savez, pourtant, comme le font savoir les centres de santé mutualistes, que le recouvrement de l’intégralité des honoraires, c’est-à-dire de la part non remboursée par l’assurance maladie obligatoire, est évaluée à 3 euros par acte. Quel gâchis ! Une lubie qui, nous l’espérons, pourra être interrompue si l’alternance politique intervient en 2017.

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