Intervention de Jean-Yves Caullet

Séance en hémicycle du 24 juillet 2012 à 15h00
Questions au gouvernement — Action du gouvernement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Caullet :

Monsieur le Président, mes chers collègues, ma question s'adresse à M. le Premier ministre. En quelques semaines, l'action du Gouvernement et de la majorité marque un contraste saisissant par rapport aux cinq années qui ont précédé. (Rires sur les bancs du groupe UMP.)

Suppression de l'augmentation de la TVA, augmentation de l'allocation de rentrée scolaire, encadrement des loyers, coup de pouce au SMIC : voilà un ensemble de mesures en faveur du pouvoir d'achat des classes populaires et des classes moyennes.

Quel contraste avec le célèbre « paquet fiscal », injuste et inefficace, adopté il y a cinq ans ! (« Très bien ! » sur les bancs du groupe SRC.)

Sur le plan européen, l'action conjuguée du Président de la République et du Gouvernement a permis de convaincre nos partenaires européens de réorienter l'Union vers une stratégie de croissance. Quel contraste, encore, avec le suivisme sur le fond, et l'isolement arrogant sur la forme (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) qui marquaient la politique européenne ces dernières années !

Sur le plan financier, jamais loi de finances rectificative n'a mieux porté son nom. Il y avait urgence à rétablir les équilibres et à solder les impasses ! Ce n'est pas une chose facile, avec l'héritage que vous nous avez laissé. Ce n'est que le début du redressement des finances publiques dans la justice, indispensable pour que notre pays retrouve des marges de manoeuvre et développe des actions publiques pour préparer l'avenir.

Quel contraste avec la fuite en avant, les promesses, les cadeaux fiscaux et l'explosion de la dette dont vous portez seuls la responsabilité ! (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP.)

Monsieur le Premier ministre, je veux vous dire la fierté des députés de notre groupe et de la majorité, de vous soutenir dans cette politique courageuse, juste et porteuse d'avenir.

Quel contraste, là encore, avec la droite qui se caricature elle-même, prise dans les affres de ses luttes intestines, et qui puise dans l'amnésie les arguments de sa critique systématique ! (Applaudissements sur quelques bancs du groupe SRC.)

Monsieur le Premier ministre, face à l'enjeu de l'emploi, nous devons avec le Gouvernement refuser la fatalité et la résignation.

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