Intervention de Yves Daniel

Réunion du 2 novembre 2016 à 10h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Daniel :

Le rapport contient trente-trois propositions réparties par domaine d'intervention.

La décision de supprimer les quotas laitiers, prise en 2003 et entrée en vigueur en 2015, s'est accompagnée d'un manque d'anticipation, pointé par l'ensemble des acteurs auditionnés pour ce travail. Il aurait fallu élaborer des outils pour faire face à cette disparition. Il s'agit là d'une question de société, qui dépasse le champ de l'agriculture.

Des prix trop hauts comme trop bas déséquilibrent la filière, d'où la nécessité de mener un travail structurel destiné à ne plus subir la succession de crises conjoncturelles. La régulation, par les volumes – et par les prix car les quotas n'ont pas empêché la survenue de la crise de 2009 –, constitue le principal outil d'action. L'interprofession, les associations de producteurs, la contractualisation, la mise en oeuvre d'un tunnel de prix fonctionnant avec des bonus et des malus, les fonds de régulation et la préparation de la PAC pour 2020 représentent les principaux sujets à traiter.

Chaque acteur doit s'approprier les trente-trois mesures du rapport, le travail, pour être efficace, devant être conduit aux échelles locale, nationale, européenne et mondiale. Même si la part de l'agriculture dans le produit intérieur brut s'avère relativement faible, ce secteur joue un rôle très important et ne peut pas être régi par le libéralisme. Construisons un modèle permettant de prendre d'autres critères en compte que les résultats financiers et les volumes. L'agriculture doit être reconnue comme une activité spécifique, ce qui nécessite la mobilisation de tous les acteurs : chacun doit prendre ses responsabilités !

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