Intervention de Pascal Demarthe

Séance en hémicycle du 9 novembre 2016 à 21h30
Projet de loi de finances pour 2017 — Enseignement scolaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Demarthe :

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le président de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, monsieur le rapporteur spécial, mes chers collègues, les crédits du projet de loi de finances pour 2017 consacrés à la mission « Enseignement scolaire » sont remarquables. L’enseignement scolaire représente le premier budget de l’État, avec un peu plus de 70 milliards d’euros de crédits, soit 2 milliards d’euros de plus que pour 2016.

La présente majorité peut être fière d’avoir concrétisé la priorité absolue donnée à l’école de la République. L’effort financier consenti depuis 2012 est exceptionnel dans l’histoire de l’éducation : du jamais vu depuis 1989, avec une hausse globale de 7,7 milliards d’euros.

Par ailleurs, ce projet de budget s’inscrit dans l’esprit de la loi de refondation de 2013. Aujourd’hui plus que jamais, notre système scolaire doit faire face aux grands défis qui sont devant lui, au premier rang desquels l’émancipation de la réussite de nos enfants de la surdétermination par les origines socio-économiques.

L’État déploie les moyens nécessaires pour garantir la justice et l’égalité de tous les élèves, avec notamment la priorité donnée au primaire, la révision de tous les programmes, la réforme de l’éducation prioritaire, la modernisation du collège.

Cela va de pair avec la revalorisation des carrières de nos enseignants, qui passe d’abord par le rétablissement d’une formation initiale digne de ce nom : les enseignants doivent être bien formés. Surtout, 60 000 créations de postes ont rétabli des effectifs dangereusement entamés au cours des années précédentes.

Le socle de la refondation est aujourd’hui solidement établi. Cet effort budgétaire exceptionnel va permettre de rétablir plus d’équité tout en aménageant une vraie valorisation du mérite et des missions les plus difficiles, notamment en réseau d’éducation prioritaire.

Revaloriser les salaires, mettre en avant le mérite, notamment en zone prioritaire, et refonder l’évaluation sont les priorités actuelles en faveur des personnels de l’éducation nationale.

En conclusion, madame la ministre, après toutes ces annonces plus qu’encourageantes, pourriez-vous nous indiquer quel sera l’échéancier de l’application de ces mesures et pouvez-vous nous garantir la pérennité de leur application ?

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