Monsieur le député, pour notre part, nous sommes très engagés pour démultiplier les solutions offertes à la jeunesse en difficulté sur le territoire de Nouvelle-Calédonie. Vous parlez de l’EPIDE, j’y reviendrai, mais il ne faut pas oublier – vous en avez parlé précédemment – le service militaire adapté, le SMA, pas plus que les contrats de développement, au profit desquels nous avons souhaité, avec vous, avec le territoire, réorienter une grande partie – 70 % – des budgets : 15 millions sont ainsi mobilisés en faveur d’un programme centré sur la jeunesse. De fait, comme vous l’avez dit, c’est absolument nécessaire.
Comme pour la Guyane, l’approche doit être globale. Vous nous avez proposé la solution de l’EPIDE, à laquelle vous êtes, à juste titre, attaché. Vous le savez – je réitère l’engagement que j’ai pris le 5 novembre dernier –, nous allons travailler pour expertiser, pour pouvoir répondre à toutes les questions juridiques et techniques qui se posent aujourd’hui concernant la création de l’EPIDE. Je ne parle pas de questions liées au fonctionnement normal de l’EPIDE – par exemple, comment fait-on pour accompagner les jeunes le week-end ? Au-delà de ces aspects, je vous confirme l’engagement que nous avons pris pour continuer ce processus et faire en sorte que nous ayons des réponses juridiques et techniques sur la création d’un EPIDE en Nouvelle-Calédonie.