Pour garantir l’honnêteté de notre débat, les additions ne doivent pas aller dans un seul sens. Depuis 2009, on estime à 800 millions d’euros la somme des budgets des films qui auraient dû être tournés à l’étranger mais l’ont été en France grâce au crédit d’impôt. C’est une ressource supplémentaire pour notre pays et ce sont des journées d’emploi.
Je veux bien que l’on s’appuie sur les documents budgétaires, mais pourquoi ne jamais citer, par exemple, les études du CNC et de l’inspection générale des finances, qui montrent que, pour 1 euro de crédit d’impôt international dépensé dans le secteur du cinéma, ce sont 7 euros de dépenses supplémentaires engagées dans notre pays et presque 3 euros de recettes fiscales et sociales ?