Intervention de Annick Le Loch

Réunion du 16 novembre 2016 à 16h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Le Loch :

La Bretagne fait face depuis des années à une situation délicate, en matière d'alimentation électrique, du fait de sa configuration péninsulaire. La Bretagne ne produit que 13 % de l'électricité qu'elle consomme, c'est dire si elle compte sur la production du reste de la France. D'ailleurs, l'hiver, on constate régulièrement que les capacités du réseau atteignent leurs limites dans l'acheminement de l'énergie vers les consommateurs.

En décembre 2010, RTE a signé, avec la région, l'État, L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) et l'Agence nationale de l'habitat (ANAH), le pacte électrique breton afin, notamment, de maîtriser la demande. Cette opération semble avoir réussi : alors que la population de la Bretagne augmente de 25 000 habitants par an, la consommation d'électricité stagne depuis quelques années. Le deuxième objectif du pacte est l'augmentation des énergies renouvelables et le troisième la sécurisation de l'alimentation électrique.

Or les mois qui viennent vont être cruciaux, vous l'avez rappelé, Monsieur François Brottes, puisque la capacité de production nationale sera réduite du fait de l'indisponibilité d'une partie du parc nucléaire.

Le pacte électrique breton, tel qu'il a été signé en 2010, sera-t-il réellement en mesure de sécuriser l'approvisionnement énergétique de la Bretagne cet hiver, et le réseau sera-t-il assez puissant pour délivrer de l'énergie sans interruption jusqu'aux pointes finistériennes ?

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