Intervention de Axel Poniatowski

Réunion du 17 juillet 2012 à 16h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski :

Je souhaiterais aborder un sujet d'actualité et un sujet historique.

Le sujet d'actualité, c'est la situation au Mali. J'ai apprécié la réponse pondérée que vous avez faite à notre collègue François Loncle lors de la séance des questions au Gouvernement : il convient avant tout, avez-vous estimé, de rechercher une solution à cette situation politique très complexe, en redonnant du pouvoir au gouvernement de Bamako, cela ne pouvant se faire qu'en lien avec les pays de la région et avec une implication de la France.

Or, dans les jours précédents, vous aviez tenu des propos beaucoup plus musclés, que j'avais, pour ma part, moins bien compris. Vous avez ainsi déclaré, il y a une dizaine de jours, que l'usage de la force vous paraissait inévitable à un moment ou à un autre. Et si ce que rapporte la presse est exact, vous auriez plaidé, hier à Alger, pour une intervention militaire.

Pouvez-vous préciser votre position et celle du Gouvernement ? Quel doit être le rôle de la France ?

Le sujet historique a trait à la problématique arménienne. Il est question d'un nouveau projet ou d'une nouvelle proposition de loi visant à réprimer la négation du génocide arménien. Il ne s'agit pas, comme vous le savez, d'une initiative partisane, le clivage sur ce sujet traversant l'ensemble des groupes politiques. Vous semble-t-il nécessaire de revenir sur cette question ou ne faudrait-il pas plutôt considérer qu'elle relève désormais de l'histoire ? Tout en vous faisant cette suggestion, je suis opposé, je le précise, à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.

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