Intervention de Marcel Rogemont

Séance en hémicycle du 29 novembre 2016 à 9h30
Questions orales sans débat — Financement de l'association trans musicales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Ma question s’adresse à Mme la ministre de la culture et de la communication.

La loi relative à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine, récemment votée, consacre désormais la notion de label. Cette reconnaissance par la loi des initiatives culturelles organise le territoire national en disciplines artistiques. Elle connaît des intensités différenciées suivant le champ artistique : théâtre, opéra et orchestre sont désormais accompagnés par les arts de la rue ou le cirque ainsi que par les scènes de musiques actuelles – SMAC.

Mon collègue Hervé Féron et moi-même avons appelé votre attention sur les musiques actuelles et le label SMAC, pour une meilleure prise en compte de cette dimension artistique. Vous me permettrez d’insister particulièrement sur un festival de musique actuelle, les Rencontres Trans Musicales, dont la trente-huitième édition s’ouvre demain, mercredi 30 novembre. Voici un festival qui n’a jamais renié ses origines : faire advenir et faire découvrir, au point d’être devenu aujourd’hui un rendez-vous indispensable pour les professionnels du secteur.

Ma question est la suivante : pourquoi les Trans Musicales voient-elles leur subvention diminuer avec le temps ? Une meilleure reconnaissance ne serait-elle pas nécessaire ? Ainsi, alors que le festival Musica a vu sa subvention s’accroître dans les dernières années au point d’atteindre 832 638 euros en 2014, celle des Trans Musicales a diminué au point de tomber aujourd’hui à 293 000 euros, ce qui fait 9 % de moins en dix ans, sans compter l’inflation ni surtout les coûts liés à l’organisation.

Le constat est une diminution substantielle des subventions de l’État sur les dernières années, notamment au regard de l’ensemble du budget du festival. Alors que la subvention de l’État représentait 14 % du budget en 2002, elle n’en représente plus aujourd’hui que 7 %. Accepteriez-vous, monsieur le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, de me faire part du sentiment du Gouvernement ? Et, pourquoi pas, d’une meilleure prise en compte de ce festival…

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