Intervention de Thierry Mandon

Séance en hémicycle du 29 novembre 2016 à 9h30
Questions orales sans débat — Avenir de l'université paris-saclay

Thierry Mandon, secrétaire d’état chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche :

Monsieur le député, l’avenir de l’université Paris-Saclay vous préoccupe comme élu essonnien, comme élu francilien et comme élu de la nation. Je comprends parfaitement et partage votre préoccupation. Permettez-moi de vous apporter quelques éléments très concrets, très précis et d’actualité sur la méthode que le Gouvernement compte suivre pour permettre à l’université Paris-Saclay d’obtenir dans dix-huit mois de manière définitive le fameux statut d’IDEX.

Il y a donc dix-huit mois pour présenter des mesures qui doivent tendre à l’amélioration et l’approfondissement de sa gouvernance. C’est à l’issue de cette période qu’une décision définitive sera prise. Cela nous amène à la fin de l’année 2017.

Beaucoup a d’ores et déjà été fait pour arriver à l’excellence recherchée : 80 % des mastères en commun et l’ensemble des doctorats, ce qui démontre une volonté commune d’accéder à un niveau global d’enseignement de très haute qualité. Cette volonté est insuffisante : si elle avait été suffisante, le statut d’IDEX aurait été attribué à titre définitif. Il faut donc aller plus loin.

Aux dix-huit membres actuels de la communauté d’universités et d’établissements – ComUE – vont venir s’ajouter de nouveaux arrivants : l’ENS Cachan, CentraleSupélec s’installent sur place. De lourds investissements sont engagés pour réussir au mieux l’implantation physique de ces nouveaux membres qui participent déjà au projet.

Il y a donc une heure de vérité pour le projet Paris-Saclay. Il appartient d’abord aux acteurs de dire les choses clairement. C’est à eux qu’il revient de définir les modalités, le périmètre peut-être, le calendrier, les éventuels acteurs moteurs de l’approfondissement de leur projet et de leur coopération. Tout cela doit désormais s’accélérer pour être cohérent avec les échéances et avec les exigences de l’IDEX car ce label est essentiel à la dynamique du plateau de Saclay.

Le Gouvernement, Premier ministre en tête, apporte depuis plusieurs semaines un soutien actif à cet effort de pédagogie qui doit permettre d’approfondir les coopérations. Nous avons des raisons d’être optimistes. Nous pensons que des solutions se font jour qui feront entrer ce magnifique pôle de recherche dans l’excellence internationale, là encore au bénéfice d’une coopération beaucoup plus étroite de formes d’intégration sur un certain nombre d’éléments que les acteurs ont bien conscience désormais qu’il faut engager.

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