Intervention de Bernard Cazeneuve

Séance en hémicycle du 29 novembre 2016 à 21h45
Sapeurs-pompiers professionnels et sapeurs-pompiers volontaires — Après l'article 4

Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur :

Par conséquent, je souhaite que ce sujet, sur lequel nous sommes tous d’accord, ne fasse pas l’objet d’une préemption et d’une instrumentalisation politique à l’occasion des échéances qui se présentent ni de surenchères de la part de ceux qui manifestent, comme cela s’est produit il y a quelques jours, en demandant au Gouvernement de rendre compte de décisions qu’il n’a pas prises pour la bonne et simple raison qu’il n’est pas compétent pour les prendre, ce qu’il faut tout de même rappeler. Je suis pour ma part tout à fait prêt à comprendre les difficultés financières des départements et leur impact sur le maillage territorial ainsi qu’à accompagner sur le terrain les conseils départementaux qui prennent des décisions pour en faciliter l’application dès lors qu’une concertation a lieu en amont. Je suis prêt à mouiller ma chemise et je l’ai fait dans certains départements de ma région où des problèmes se posaient.

Mais pour être très clair, je n’ai aucune naïveté au regard des démarches des présidents de conseil départementaux de l’opposition consistant à mettre sur mes épaules, dont vous avez remarqué qu’elles ne sont pas larges, mesdames et messieurs les députés, bien qu’elles portent de nombreux sujets, toute la misère des SDIS en invoquant la responsabilité du ministre alors que celui-ci n’a pris aucune décision. Cela, comme disait Georges Pompidou, ce n’est pas convenable, et même pas du tout. Je n’ai aucune naïveté sur ce sujet. Je ne me fâche pas, car je suis quelqu’un qui ne se fâche jamais, mais cela me fait de la peine.

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