Intervention de Laure de La Raudière

Réunion du 30 novembre 2016 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Il a été dit que la chronologie des médias serait consubstantielle au cinéma. Mais en est-il ainsi à l'étranger ? Cette notion érigée en principe n'est-elle pas un frein au développement de plateformes légales de vidéos à la demande compétitives et à l'offre variée ?

La nouvelle taxe YouTube en discussion fait irrésistiblement penser à feue la taxe Google sur la publicité en ligne instituée en 2010 et qui, Google n'opérant pas depuis la France, taxait finalement toutes les plateformes sauf Google… Vouloir instaurer des taxes applicables aux entreprises de l'économie électronique en France uniquement est une idée fâcheuse. Ce faisant, on entrave le développement dans notre pays de nouveaux modèles qui pourraient servir le cinéma et l'innovation. J'aurais été plus favorable à un combat au niveau européen ; quelle est votre opinion ? D'autre part, fait-on le lien entre l'augmentation du piratage et une offre légale par abonnement relativement restreinte en France ? Le catalogue des oeuvres proposées est-il effectivement plus réduit en France qu'ailleurs ? Une offre en ligne forfaitaire plus riche n'aurait-elle pas pour effet de réduire le piratage ? Enfin, que conseillez-vous aux candidats à l'élection présidentielle au sujet de la loi HADOPI ?

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