Intervention de Bertrand Fort

Réunion du 16 novembre 2016 à 11h15
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Bertrand Fort, délégué pour l'action extérieure des collectivités territoriales au ministère des affaires étrangères :

Nous faisons des appels à projets, et les collectivités territoriales choisissant d'intervenir dans les pays où peu d'initiatives interviennent, reçoivent dix points de cofinancement supplémentaire. J'apporte cette précision, car elle s'applique précisément à l'Azerbaïdjan, où très peu de collectivités territoriales françaises sont impliquées. Une dizaine de collectivités territoriales françaises entretient des relations avec des collectivités azéries à des niveaux très variables. De fait, la différence est grande entre une simple charte d'amitié, un jumelage et une coopération concrète engageant des fonds et de la ressource humaine.

La liste de ces coopérations est la suivante.

Un jumelage existe de façon assez virtuelle entre la capitale Bakou et la ville de Bordeaux. Une coopération active s'exerce entre le département de l'Yonne et Gandja. Une coopération également active a été établie entre Auxerre et Shamkir. Un partenariat s'amorce entre Chablis et Göygöl. Balaken et le département de l'Yonne entretiennent des liens de coopération concrets. L'accord passé entre Gaillard et Shamakhi n'existe que sur le papier. L'Aigle et Naftalan ont signé une déclaration d'intention de jumelage. Une coopération active s'exerce entre Cognac et Tovuz, ainsi qu'entre Mulhouse et Evlax. Les relations entre Megève et Goussar sont virtuelles. Le partenariat entre Colmar et Skaki est assez actif, et celui tissé entre Cannes et Gabala devrait l'être prochainement, ainsi que les relations entre Évian et Ismayilli. Enfin, l'accord passé entre Altkirch et Horadiz peut être qualifié d'émergent.

Ces collectivités se sont engagées d'elles-mêmes dans ces relations, sur leur propre initiative ou sur celles des Azerbaïdjanais.

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