Intervention de Barbara Pompili

Séance en hémicycle du 13 décembre 2016 à 9h30
Questions orales sans débat — Autoroute a4 au nord-est de metz

Barbara Pompili, secrétaire d’état chargée de la biodiversité :

Madame la députée, vous appelez l’attention du secrétaire d’État aux transports sur le souhait de certaines communes de bénéficier d’un accès à l’autoroute A4 au niveau de la RD2, au nord-est de Metz. Cet accès se ferait par l’aménagement d’un demi-échangeur autoroutier reliant l’autoroute A4 à la RD2, les communes à l’origine de la demande faisant valoir l’absence d’échangeur autoroutier dans ce secteur situé entre Argancy et la bifurcation de Mey.

Alors que la distance entre deux points d’échange sur l’autoroute est généralement de l’ordre d’une vingtaine de kilomètres, comme le préconise le référentiel technique édicté par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement – le CEREMA –, l’autoroute A4 assure déjà, dans sa traversée du Sillon mosellan au nord de Metz, une desserte fine du territoire avec pas moins de quatre échangeurs autoroutiers. Ceux-ci desservent la zone commerciale de Semécourt, l’autoroute A31, la RD1 à hauteur d’Argancy, et les quartiers est de Metz via le tronçon autoroutier de l’A315.

La configuration de l’autoroute A4 sur cette section, avec ses quatre points d’accès distants de quelques kilomètres, offre une desserte adaptée au contexte de cette zone densément peuplée du nord de l’agglomération messine. En outre, la localisation du point d’accès souhaité par les communes se situe entre deux aires de repos implantées en décalé de part et d’autre de la RD2, ce qui empêche l’aménagement d’un échangeur autoroutier garantissant l’insertion des usagers en toute sécurité à cet endroit.

Concernant les mesures de protection contre le bruit et les risques d’inondation qui seront prises lors des travaux de mise à deux fois trois voies au nord-est de Metz, les études préparatoires doivent se poursuivre avant de pouvoir vous apporter les précisions nécessaires.

Je tiens toutefois à vous assurer que les mesures de protection contre le bruit et les risques d’inondation, identifiées et justifiées par l’étude d’impact qui sera menée dans le cadre de la déclaration d’utilité publique de ce projet, seront mises en oeuvre au titre de la protection de l’environnement. Je vous rappelle également à ce titre qu’en 2011, déjà, des protections phoniques avaient été mises en place au niveau du viaduc sur la Moselle et au droit du cimetière d’Argancy.

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