Intervention de Olivier Falorni

Réunion du 14 décembre 2016 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni, rapporteur :

Nous ne parlons pas d'un droit de contrôle, mais d'un simple droit de visite. À l'occasion du débat sur la visite des parlementaires dans les prisons, on avait entendu les mêmes arguments, certains se demandant à quoi cela pourrait bien servir.

M. Thierry Benoît est d'une candeur désarmante. M. François Rochebloine, cosignataire de la proposition de loi, et qui appartient au même groupe politique que lui, devra sans doute changer d'avis. Pour ma part, j'ai entendu un industriel du secteur en situation de quasi-monopole, M. Bigard, déclarer sans ambages qu'il ne voulait personne dans ses abattoirs. Nous devons donc en finir avec cette candeur qui nous aveugle lorsqu'elle nous fait croire que l'on visite les abattoirs comme on l'entend. Je ne veux pas de visites « Potemkine ». Se déclarer incompétent, en tant que parlementaire, pour opérer des visites inopinées, c'est se tirer une balle dans le pied !

Je ne veux certes pas que les parlementaires jouent aux cowboys, mais qu'ils puissent visiter des établissements qui, sinon, leur seront toujours fermés. Car, contrairement à M. Thierry Benoît, je maintiens que cela ne sera parfois pas possible s'il n'y a pas de texte de loi sur lequel s'appuyer.

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