C'est en effet son rôle mais, quand on étudie un pays, il me semble qu'il faut analyser d'autres types de risques que ceux que je viens d'évoquer. Aussi avons-nous, toujours en 2010, défini vingt paramètres.
Deux ans plus tard, à l'occasion d'un forum à Dubaï, j'ai présenté notre méthode en prenant l'exemple du Gabon. Se trouvaient là deux de mes anciens étudiants azerbaïdjanais, qui travaillent aujourd'hui pour la présidence de l'Azerbaïdjan, et qui m'ont demandé si je voulais bien appliquer cette méthode au Sud Caucase, à savoir à l'Arménie, la Géorgie et, donc, l'Azerbaïdjan. C'est ainsi que j'ai découvert les réalités du Caucase, même si, en 1988, j'avais déjà eu l'occasion, en tant qu'adjoint à la culture de Gilbert Mitterrand, maire de Libourne, de me rendre dans l'Azerbaïdjan alors soviétique.