Intervention de Jean-Patrick Gille

Séance en hémicycle du 19 janvier 2017 à 9h30
Création de l'établissement public chargé de la formation professionnelle des adultes — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Patrick Gille, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Je pense que nous faisons oeuvre utile. Nous pourrions la résumer de la manière suivante : l’AFPA n’est pas un organisme comme les autres. En effet, bien qu’il soit public et historique, cet opérateur n’échappe pas au marché ou n’est pas placé au-dessus du marché. Nous avons trouvé les moyens de préserver cet équilibre. C’est en donnant de la force à l’AFPA, notamment par le biais de son implantation territoriale, qu’on fera de la formation un marché non pas sauvage mais collaboratif. L’idée de marché doit permettre d’éviter ce travers qu’est l’installation de monopoles, lesquels deviennent bientôt obsolètes. Notre travail permet d’assurer cet équilibre.

Tel est le message que je tiens à envoyer aux équipes de l’AFPA, qui doivent accepter une fois pour toutes – je sais que d’aucuns se font encore des illusions – le fait qu’on ne reviendra pas sur la décentralisation, qui est un acquis. La concurrence n’est pas la guerre de tous contre tous. La distribution que nous avons réalisée garantit un bon équilibre grâce au renforcement de l’opérateur public. Je suis satisfait de constater que ce texte sera largement adopté.

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