Intervention de Jean-Marc Ayrault

Réunion du 17 janvier 2017 à 18h00
Commission des affaires étrangères

Jean-Marc Ayrault, ministre des affaires étrangères et du développement international :

Non, je parle de l'auteure de la tribune – qui n'avait, du reste, jamais évoqué ces questions auparavant. En tout état de cause, je peux vous dire qu'elle a laissé froids les participants, lesquels sont, en revanche, très sensibles au fait que des personnalités telles que Kofi Annan, Martti Ahtisaari, Lakhdar Brahimi, Mme Brutland, Fernando Cardoso, Jimmy Carter, Ricardo Lagos, Graça Machel, Mary Robinson, Desmond Tutu ou Ernesto Zedillo jugent la conférence de Paris utile. Il ne s'agit ni d'irresponsables ni de provocateurs : ces personnalités sont passionnées par la paix.

Israël est une démocratie, dites-vous. Bien sûr ! Je ne le conteste pas. Mais plusieurs points de vue s'expriment au sein de la démocratie israélienne. Ne nous dites donc pas que celui que nous défendons est hostile à Israël. C'est un point de vue parmi d'autres que certains, inquiets de la situation actuelle, approuvent. Nous agissons, je le répète, en amis sincères d'Israël.

Monsieur Marsaud, l'Europe – Jacques Myard a raison sur ce point – a besoin de beaucoup plus d'investissements. C'est sans doute l'un de ses points faibles, parmi beaucoup d'autres. À cet égard, le plan Juncker est un début, mais nous sommes loin du compte ; il faut donc absolument l'amplifier. C'est l'une des priorités qui ont été identifiées à Bratislava, et nous y reviendrons à La Valette. Nous progresserons, je l'espère, d'ici au 25 mars, date à laquelle nous célébrerons le soixantième anniversaire du traité de Rome. En tout cas, nous sommes à l'initiative dans ce domaine.

En revanche, la stratégie du dumping fiscal qu'au fond, vous souhaitez…

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