Intervention de Yves Goasdoue

Séance en hémicycle du 8 février 2017 à 15h00
Sécurité publique — Après l'article 9

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Goasdoue :

Madame, le compte rendu montrera clairement que je n’ai jamais dit, ainsi que vous l’avez déclaré, que la tranquillité des prisons passait par le prosélytisme.

Vous le savez très bien, en vertu du principe d’égalité, il n’est pas possible de remettre en cause le bénéfice d’une allocation sans que ce soit en rapport avec l’objet pour lequel elle est versée.

Sur le fond, cet amendement me choque profondément – je dis les choses comme je le pense, outrepassant ma qualité de rapporteur. Pour avoir participé à beaucoup de commissions, avec Georges Fenech et d’autres, et assuré la vice-présidence de la commission d’enquête sur la surveillance des filières et des individus djihadistes, je sais la détresse qui peut être celle des familles qui voient leur enfant déraper, se radicaliser, et qui n’arrivent pas à enrayer ce phénomène. À l’image de cette famille de Nice qu’a rencontrée Éric Ciotti, elles demandent de l’aide, auprès des autorités judiciaires ou politiques. Cet amendement me choque profondément. Avis défavorable.

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