Intervention de Anne-Yvonne Le Dain

Séance en hémicycle du 21 février 2017 à 15h00
Sociétés mères et entreprises donneuses d'ordre — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Yvonne Le Dain :

Absolument !

Nous construisons de la loi dure, nous construisons de la loi qui a un impact. Nous savons que beaucoup d’entreprises françaises et internationales se sont déjà engagées dans cette voie : cela ne suffira pas mais nous avançons. Si nous ne l’avions pas fait, rien n’aurait changé, parce que la soft law finit par s’effacer devant les intérêts supérieurs du profit.

Le profit économique, la valeur de l’argent, doivent être mis en regard de la valeur des personnes, de la valeur des hommes. Nous construisons ainsi, mine de rien, un monde plus équitable, mais nous devrons nous interroger : comment vivrons-nous avec ces sociétés du Sud qui, partout, progressent, deviennent ambitieuses, et à l’égard desquelles nous n’avons aucune raison d’être arrogants ?

Nous disons avec humilité à ces personnes, qui vivent durement dans ces pays, que nous y prendrons garde, et nous demandons à leurs gouvernants d’en faire autant. Il est important de le faire ensemble, pour que le monde entier progresse et pour que l’humanité, qui ne cesse de grossir – 7 milliards d’êtres humains sur Terre –, parvienne à vivre, se nourrir, se soigner, travailler et être heureuse : l’environnement, tout comme les hommes, en bénéficiera.

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