Intervention de Michel Zumkeller

Réunion du 6 novembre 2013 à 9h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller, co-rapporteur :

L'essentiel a été dit. Le message n'est pas simplement pessimiste car la France a un certain nombre d'atouts et de valeurs de qualité. D'après les personnes que nous avons rencontrées, principalement des chefs d'entreprises de PME, pour ne pas parler des grands groupes, il y a des réussites françaises dans ces pays mais je crois que ce sont des réussites individuelles. A l'inverse, les réussites allemandes dans ces pays sont collectives. L'ambassadrice d'Allemagne au Kenya elle-même nous l'a dit : les PME allemandes ont une capacité à s'organiser collectivement pour conquérir les marchés quitte après à être concurrentes sur ce même marché. Il y a toutefois de beaux succès français et de nombreux Français sont installés dans ces pays. Les raisons de ce constat sont peut-être culturelles, ou dues à notre faiblesse en matière de taille de PME.

L'idée d'avoir un représentant, secrétaire d'État ou peu importe son nom, est très intéressante pour avoir une personne identifiée qui viendrait souvent en Afrique. Je pense que cela changerait beaucoup pour un coût modéré. Le représentant nous permettrait d'être beaucoup plus présents sur ce continent. Sur la question de la formation professionnelle, cela nous a frappé en Afrique du Sud : il y a une vraie demande et les entreprises françaises pourraient être des partenaires privilégiés. Il y a enfin une relation très particulière avec l'Afrique du Sud : la France est le pays qu'ils aiment détester. Ils aiment nous détester mais ils aiment aussi bien nous voir à proximité.

Il y a un espoir certain dans nos propos et je pense qu'il suffit de nous retrousser les manches pour obtenir beaucoup de ces pays africains émergents.

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