Intervention de Grégoire Doré

Réunion du 11 mai 2016 à 16h15
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

Grégoire Doré, chef adjoint de l'Unité de coordination des forces d'intervention, UCOFI :

Vous avez raison de souligner ce point. De façon générale, les forces d'intervention spécialisée ne sont pas nécessairement primo-intervenantes sur tout le territoire.

Imaginons qu'il se produise quelque chose à Orléans, où le RAID ne se trouve pas. Qui interviendra immédiatement ? Ce sera la police territoriale, la BAC, le PSIG de la compagnie. Si nous nous trouvons en limite de zone police, dans la périphérie d'Orléans, et qu'un véhicule du PSIG se trouve à proximité, il interviendra en premier, avant la BAC.

Le schéma national d'intervention prévoit l'organisation des forces d'intervention spécialisée mais aussi intermédiaire, qui sont réparties sur tout le territoire national, soit presque huit cents unités au total. Les forces d'intervention spécialisée ont quasiment toujours besoin d'un délai avant d'intervenir, sauf à Paris. Avec le RAID à Bièvres, le GIGN à Satory, et la BRI sur place, le problème à Paris n'est pas le délai de réaction, c'est l'organisation des forces.

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