Intervention de Philippe Goujon

Réunion du 11 mai 2016 à 16h15
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Goujon :

Le critère de proximité semble être le seul à jouer pour savoir quelle force intervient lors d'une attaque. N'en existe-t-il pas d'autres ? Une unité peut disposer d'un savoir-faire plus adapté qu'une autre à un type d'opération, elle peut avoir une meilleure connaissance du terrain, bénéficier de spécialistes absents d'une autre force.

Si l'on tient compte du seul critère de proximité, et que deux forces se disent prêtes à intervenir – imaginons que ce soit le cas, à Paris, de la BRI, du RAID et du GIGN –, qui choisit l'unité à engager ?

Dans les faits, les BAC ou PSIG que vous décrivez comme les primo-intervenants seront rarement les premiers sur place : il y a davantage de chance que ce soit des personnels de la brigade de gendarmerie ou du commissariat le plus proche – appelons-les primo-arrivants. Comment les choses s'articulent-elles entre ces derniers et les primo-intervenants, sachant qu'il faut détruire immédiatement l'élément terroriste pour éviter un massacre ?

La doctrine d'emploi a-t-elle évolué s'agissant des militaires de l'opération Sentinelle ? Ils sont plusieurs milliers à Paris notamment, où ils seront nécessairement amenés à intervenir d'une façon ou d'une autre en cas d'attaque.

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