Intervention de Catherine Coutelle

Réunion du 7 mars 2017 à 17h00
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Coutelle, présidente :

C'est un phénomène qu'il faut prendre en considération, en particulier s'agissant des plus jeunes. Nous savons tous que de jeunes lycéennes – et collégiennes – se sont suicidées, et aussi des garçons, à cause du cyberharcèlement. L'Éducation nationale a pris le phénomène au sérieux, des mesures témoignent de cette attention, mais l'ensemble des personnels ont besoin d'être formés pour pouvoir reconnaître ce harcèlement.

Sans vouloir franciser tous les termes, j'ai d'ailleurs un peu regretté l'utilisation à ce sujet de termes anglais qui ne disent pas suffisamment la violence du phénomène. Le revenge porn, la vengeance pornographique, se comprend bien ; mais on parle de happy slapping pour désigner le fait de filmer une violence et de la mettre aussitôt sur internet en s'en réjouissant, alors que la chose n'a rien de happy. J'ai donc demandé que l'on traduise ces termes en français pour exprimer plus immédiatement leur très grande violence, qui produit une grande souffrance – dont la Délégation a reçu des témoignages.

Deux questions nous ont été posées par internet via le formulaire en ligne relatif à ce colloque :

– « À quel âge et à quel moment se sent-on féministe ? »

– « Comment inclure la lutte contre le racisme au sein du mouvement des jeunes féministes sans qu'il relève d'une seule communauté ? »

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