Intervention de André Chassaigne

Séance en hémicycle du 14 février 2013 à 15h00
Séparation et régulation des activités bancaires — Après l'article 21, amendements 216 274

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne, rapporteur :

Je ne suis pas un spécialiste des questions financières, puisque je ne suis pas membre de la commission des finances. D'ailleurs, Mme la rapporteure a tenté, ce matin, de déformer mes propos pour en faire la démonstration ! J'ai suivi ce texte en tant que président de groupe. Je remplace, depuis ce matin, mon collègue Nicolas Sansu, qui a dû rejoindre sa circonscription.

En suivant ce débat de mon bureau, j'ai eu le sentiment, qui se confirme aujourd'hui, qu'une forme de jurande a été signée avec je ne sais qui, ou que des engagements ont été pris avec les banques, et que l'on travaille à guichets fermés car il ne faudrait surtout pas perturber le système bancaire de notre pays ! Mais ce sentiment est sans doute totalement subjectif car, comme le soulignent certains observateurs, il ne s'appuie sur rien ! Je me contente, par conséquent, de le transmettre…

Mais si je puis, sans être un grand spécialiste des finances, apporter quelque expertise du quotidien, je dirai que ces deux amendements soulèvent une vraie question. Quand on est, comme nous tous ici – vous-même l'avez été, monsieur le ministre, et sans doute l'êtes-vous encore – en contact avec les usagers des banques, avec les personnes les plus en difficulté, avec les personnes en souffrance, on s'aperçoit en effet que se pose un véritable problème.

Quand on nous montre, par exemple, un relevé annuel, et que nous prenons notre calculette, nous mesurons à quel point mettre des pénalités achève de mettre la tête sous l'eau à certaines personnes. Il faut, à un moment donné, arrêter de travailler à guichets fermés et de botter en touche. Quand il y a un amendement de bon sens, il faut l'adopter.

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