Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 18 février 2013 à 16h00
Élection des conseillers départementaux des conseillers municipaux et des délégués communautaires et modification du calendrier électoral — Motion de rejet préalable

Manuel Valls, ministre de l'intérieur :

Oui, c'est facile, mais cela fait aussi du bien de le dire dans ce débat. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) En toute amabilité, s'entend, et je ne le redirai plus car cela a déjà été suffisamment fait.

En matière de découpage des circonscriptions, y compris législatives, et même avec une commission prétendument indépendante, monsieur Larrivé, force est de reconnaître qu'il existe un certain nombre d'injustices criantes. Le choix que nous avons fait de nous appuyer sur le Conseil d'État nous permettra de bien travailler. D'ailleurs, monsieur Marleix, l'inscription du nombre des conseillers départementaux dans la loi répond à une demande du Conseil d'État à laquelle le Gouvernement a choisi de faire suite. Vous-même le savez bien, les parlementaires le savent bien : sur des bases nationales, changer la nature de la représentation aurait fait exploser le nombre des conseillers dans nombre de départements.

Enfin, j'ai lu dans la presse qu'une personnalité de la majorité réputée pour sa sagesse, que je citais tout à l'heure, disait que la fusion des cantons n'est pas un problème majeur ; c'est Jean-Pierre Raffarin.

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